Le problème sahraoui ne sera résolu que par l'organisation d'un référendum

Le groupe parlementaire de fraternité et d'amitié « Algérie-Sahara occidental » a réitéré, hier, à Alger, son soutien indéfectible et celui de la diplomatie algérienne à la cause sahraouie, et ce, à l'occasion de l'examen, au cours de ce mois, de la question du Sahara occidental par le Conseil de sécurité, notamment du mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso). A cet effet, une rencontre a été organisée par l'association Machaâl Chahid au forum d'El Moudjahid. « L'Algérie soutient toutes les causes justes dans le monde. Et la question sahraouie en fait partie. Cette fois-ci, nous sommes optimistes. Le problème de la dernière colonie en Afrique ne sera résolu que par l'organisation d'un référendum. Le peuple sahraoui a le droit à l'autodétermination », a souligné la présidente du groupe parlementaire, Saïda Bounab. Intervenant, tour à tour, les membres du groupe parlementaire ont exprimé leur solidarité avec le peuple sahraoui en lutte depuis plus de 40 ans pour son indépendance, précisant que la position de la diplomatie algérienne sur cette question est restée la même et ne souffre aucune équivoque. « Aujourd'hui, plus que jamais, il faut faire pression sur le Conseil de sécurité pour traiter sur un pied d'égalité les droits de l'Homme », a indiqué Samira Brahimi, parlementaire, précisant que « les valeurs intrinsèques de la justice sont les mêmes partout et pour tous les peuples ». Selon elle, le dossier du Sahara occidental doit être pris en charge sérieusement par les instances internationales. Un autre député a plaidé pour l'arrêt de la spoliation des richesses naturelles de ce territoire occupé, notamment ses ressources halieutiques. « Il faut arrêter cette exploitation », a-t-il souligné. Le député Mustapha Boudjemline a rappelé que les relations amicales entre les peuples algérien et marocain sont intactes. Le député n'a pas omis de rendre hommage au Maroc qui a soutenu la cause algérienne durant la guerre de Libération, au même titre que d'autres pays arabes, à l'instar de la Tunisie, de l'Egypte et de l'Irak.