La sélection nationale a raté son entrée en lice en se faisant balayer par le Malawi, loin d'être pourtant un foudre de guerre.
Luanda (Angola). De nos envoyés spéciaux Les Verts ont subi, en effet, une lourde défaite inattendue (3-0) sur des erreurs fondamentales, aussi bien de la défense que du portier Fawzi Chaouchi. On n'est pas là pour faire le procès de certains joueurs, car c'est toute l'équipe qui n'a pas marché, mais il y a ceux qui n'avaient pas leur place dans le onze type. La défection de certains éléments, tels que Antar Yahia et Meghni, a contraint le sélectionneur national à opérer des changements dans le onze type, mais la question reste posée pour le cas de Saïfi qui se relève d'une blessure et qui n'était pas pressenti pour jouer d'entrée. Saâdane l'avait lui-même déclaré lors du point de presse : « Saïfi et Meghni seront sur le banc de touche. Ils sont à court physiquement. Ils peuvent jouer, mais pas tout le match. » C'est ce qui s'est passé d'ailleurs, mais inversement, puisque l'attaquant d'Al Khor a joué un peu plus d'une mi-temps avant de céder sa place à Ziaya. Que s'est-il passé entre-temps pour que Saâdane change de cap ' On ne le sait pas. Son adjoint explique ce choix par le fait que Saïfi, qui possède une bonne expérience et qui évolue au Qatar dans les mêmes conditions climatiques (chaleur et humidité), est mieux habitué que d'autres joueurs.En défense, Bougherra qui nous a habitués à mieux était totalement hors coup. En plus du choix des joueurs jugé inapproprié par rapport à l'adversaire et aux conditions du match, il y avait aussi de l'incohérence entre les trois compartiments. Ce n'est qu'après l'incorporation de Bezzaz et de Ziaya que l'équipe a « bougé », mais sans pour autant trouver la faille. Le sélectionneur Saâdane a vite trouvé un subterfuge pour justifier la déroute des Verts. Pour lui, la chaleur suffocante et le fort taux d'humidité qui sévissaient pendant le match ont énormément gêné les joueurs à développer le jeu. « Ce n'est pas normal qu'on nous programme à cette heure-là. Vous avez remarqué qu'à la fin, lorsque le climat est devenu plus clément, les joueurs se sont mieux exprimés », a déclaré Saâdane à la fin du match. Pourquoi avoir attendu la défaite pour dénoncer la programmation, alors qu'il le savait depuis longtemps ' Et puis, l'horaire du match et les conditions climatiques sont valables pour les deux équipes, même si l'adversaire est mieux habitué. Certains observateurs s'interrogent même sur l'utilité du stage du Castellet, alors que le sélectionneur savait pertinemment que les conditions climatiques ne sont pas les mêmes, voire totalement différentes en Afrique australe. Saâdane fera mieux de revoir sa copie avant le prochain match face au Mali, qui s'annonce plus difficile, s'il ne veut pas une élimination précoce de la coupe d'Afrique.
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Posté Le : 13/01/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Slimane M.
Source : www.elwatan.com