« Le problème d'investir à l'étranger dépend de la Banque d'Algérie »

Interrogé sur l'invitation du ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, lancée aux opérateurs algériens pour investir en France, Issad Rebrab, patron du groupe Cevital, a indiqué que celle-ci « est lancée à tous les groupes industriels algériens pas seulement au mien car c'est l'occasion pour eux de racheter des entreprises françaises à moins de 15, voire 20% de leur valeur réelle ». C'est le cas en Europe, mais le problème dépend de la Banque d'Algérie, qui n'autorise pas le transfert de devises, donc « nous recourons à notre propre devise ». Questionné sur son projet d'industrie mécanique, sidérurgique pour un grand pôle à Cap Djnet, le patron de Cevital a répondu qu'il ne l'abandonne pas.