Algérie

«Le prix du lait subventionné ne sera pas revu à la hausse»



«Le prix du lait subventionné ne sera pas revu à la hausse»
Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a déclaré avant hier à Alger, que le prix du lait subventionné ne sera pas revu à la hausse et que le renchérissement de ses dérivés est conjoncturel et baissera après le recul des prix des matières premières sur les marchés internationaux.«Il faut aller au-delà de la multiplication des investissements et la dynamisation des activités commerciales». C'est ce qu'a indiqué avant hier le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, lors d'une conférence de presse organisée au siège de son département, axée sur la régulation et l'application des textes juridiques, notamment ceux portant protection du consommateur. A ce propos, il a souligné qu'une nouvelle loi portant sur la protection, l'information et la sensibilisation du consommateur a été élaborée et sa mise en application se fera au mois de novembre 2014. «La mise en place d'une réglementation moderne et l'organisation de relations entre le consommateur et le commerçant sont des aspects importants pour permettre aux nouveaux projets d'être concrétisés», a-t-il ajouté. A propos de la pénurie de lait en sachet et les rumeurs tablant sur l'augmentation de son prix, Benbada a confirmé que les 136 laiteries existantes n'ont pas encore avisé son département sur l'augmentation du prix de cette matière, expliquant que de petites augmentations allant de 15 à 20% sur le marché international n'auront pas d'effets sur le marché national, car l'Etat accompagne la majorité des professionnels du secteur. «Les entreprises publiques n'ont pas augmenté et n'augmenteront pas le prix du lait et de ses dérivés en dépit de la hausse sensible des coûts de la poudre de lait sur les marchés internationaux», a rassuré le ministre lors de cette conférence de presse. Le prix du lait (non subventionné) et de ses dérivés a grimpé en raison d'une hausse «sensible» du coût des matières premières à l'échelle internationale, a précisé Benbada, indiquant que son département a mis en garde les professionnels contre un renchérissement non proportionnel à celui des marchés internationaux. «La hausse des prix sera conjoncturelle et revue à la baisse après le recul des prix des matières premières sur les marchés internationaux qui ont enregistré une hausse variant entre 32 et 47 % entre septembre et décembre 2013» causée par la sécheresse qui a touché la Nouvelle Zélande, l'un des plus grands producteurs de lait dans le monde.




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