Algérie

Le prix de l'eau va-t-il augmenter '



Le prix de l'eau va-t-il augmenter '
Après l'électricité et les carburants, l'eau ne peut pas échapper au réajustement des tarifs. Les esponsables de l'Algérienne des eaux soulignent en effet la nécessité de procéder à une augmentation progressive.Après l'électricité et les carburants, l'eau ne peut pas échapper au réajustement des tarifs. Les esponsables de l'Algérienne des eaux soulignent en effet la nécessité de procéder à une augmentation progressive.En tous cas c'est ce qui ressort de la dernière réunion des cadres du secteur des ressources en eau. L'évaluation fait que la précieuse ressource subit le choc de coûts estimés "très importants" mais aussi le gaspillage. Selon le DG de l'ADE, Merah Zidane, "il existe un énorme gaspillage de l'eau" où d'ailleurs il révèle que 42 % du volume des eaux potables est facturé, le reste arrive à se faufiler dans l'impossible évaluation de sa facture.La réalité fait que l'eau est toujours resté en marge des augmentations, d'autant que les pouvoirs publics ont toujours soutenu grâce à des subventions la ressource hydrique. On se rappelle que le Premier ministre avait écarté toute augmentation du prix de l'eau et l'a même martelé à plusieurs reprises.Comment donc les responsables du secteur peuvent-ils se targuer que les augmentations doivent avoir lieu en tenant les argumentaires des coûts qu'ils ne peuvent supporter ' A sujet, le premier responsable de l'ADE précise que "le coût du m3 d'eau revient entre 60 et 80 DA alors que l'Etat le facture à 18 DA". Ce différentiel, notons-le, est supporté par le Trésor. De plus, ce même responsable estime que l'Etat accuse des pertes sèches. Donc il faut selon "établir une facturation graduelle" pour compenser ces pertes.Si toutefois, l'Etat décide d'aller vers les tarifs de marché, ce sont les citoyens à faibles revenus qui en pâtiront. Car une hausse de plusieurs tarifs d'énergie (électricité et carburant) donnent le tournis. Il faut ainsi convenir au fait que les pouvoirs publics ne veulent pas entamer un virage radical sur les hausses et les taxes.La tarification de l'eau sera certainement débattue par le gouvernement mais le ministre des Ressources en eau n'a pas évoqué la possibilité de renchérissement des prix. Mais il a tenu à rassurer l'opinion publique sur le stock d'eau des barrages qui a atteint 70 % et que d'autres réalisations à venir permettront d'économiser des milliards de m3. Pour ce qui est du gaspillage de l'eau, Abdelwahab Nouri reconnaît "l'énorme déperdition due aux branchements illicites et le manque enregistré dans les stations d'épuration".L'Algérie perd également de grandes ressources lorsqu'il y a une bonne pluviométrie. Les eaux de ruissellement peuvent être récupérées à condition d'implanter plus de bassins hydrographiques. C'est à ce niveau que l'Etat envisage de réagir sans compter que les projets de dessalement de l'eau de mer s'avèrent rentables et peuvent constituer un moyen efficace de rentabiliser l'eau potable.Aujourd'hui, l'Algérie dispose de 17 milliards m3 que d'aucuns estiment comme un gros potentiel mais les réserves dans les nappes phréatiques qui s'étendent sur 700.000 km2 contiennent des milliards de m3 qui ne sont pas exploités.En tous cas c'est ce qui ressort de la dernière réunion des cadres du secteur des ressources en eau. L'évaluation fait que la précieuse ressource subit le choc de coûts estimés "très importants" mais aussi le gaspillage. Selon le DG de l'ADE, Merah Zidane, "il existe un énorme gaspillage de l'eau" où d'ailleurs il révèle que 42 % du volume des eaux potables est facturé, le reste arrive à se faufiler dans l'impossible évaluation de sa facture.La réalité fait que l'eau est toujours resté en marge des augmentations, d'autant que les pouvoirs publics ont toujours soutenu grâce à des subventions la ressource hydrique. On se rappelle que le Premier ministre avait écarté toute augmentation du prix de l'eau et l'a même martelé à plusieurs reprises.Comment donc les responsables du secteur peuvent-ils se targuer que les augmentations doivent avoir lieu en tenant les argumentaires des coûts qu'ils ne peuvent supporter ' A sujet, le premier responsable de l'ADE précise que "le coût du m3 d'eau revient entre 60 et 80 DA alors que l'Etat le facture à 18 DA". Ce différentiel, notons-le, est supporté par le Trésor. De plus, ce même responsable estime que l'Etat accuse des pertes sèches. Donc il faut selon "établir une facturation graduelle" pour compenser ces pertes.Si toutefois, l'Etat décide d'aller vers les tarifs de marché, ce sont les citoyens à faibles revenus qui en pâtiront. Car une hausse de plusieurs tarifs d'énergie (électricité et carburant) donnent le tournis. Il faut ainsi convenir au fait que les pouvoirs publics ne veulent pas entamer un virage radical sur les hausses et les taxes.La tarification de l'eau sera certainement débattue par le gouvernement mais le ministre des Ressources en eau n'a pas évoqué la possibilité de renchérissement des prix. Mais il a tenu à rassurer l'opinion publique sur le stock d'eau des barrages qui a atteint 70 % et que d'autres réalisations à venir permettront d'économiser des milliards de m3. Pour ce qui est du gaspillage de l'eau, Abdelwahab Nouri reconnaît "l'énorme déperdition due aux branchements illicites et le manque enregistré dans les stations d'épuration".L'Algérie perd également de grandes ressources lorsqu'il y a une bonne pluviométrie. Les eaux de ruissellement peuvent être récupérées à condition d'implanter plus de bassins hydrographiques. C'est à ce niveau que l'Etat envisage de réagir sans compter que les projets de dessalement de l'eau de mer s'avèrent rentables et peuvent constituer un moyen efficace de rentabiliser l'eau potable.Aujourd'hui, l'Algérie dispose de 17 milliards m3 que d'aucuns estiment comme un gros potentiel mais les réserves dans les nappes phréatiques qui s'étendent sur 700.000 km2 contiennent des milliards de m3 qui ne sont pas exploités.




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