Le prix à payer

Dans tous les ouvrages grandeur nature, il y a un prix à payer. Certes, nous sommes loin des 400 Népalais déjà morts dans les différents chantiers du Mondial-2022 au Qatar, un chiffre rapporté dans un rapport d'une ONG népalaise, mais il faut savoir que le Mondial du Brésil a son lot d'ouvriers décédés dans les chantiers. Une huitième victime a été enregistrée la semaine dernière dans un stade en construction. Il s'agit d'un ouvrier de 32 ans, décédé dans le stade de Cuiaba après avoir été électrocuté alors qu'il travaillait sur l'installation d'un réseau de télécommunications. C'est le premier décès à déplorer dans ce stade, mais il y en a eu des précédents dans d'autres sites. Le stade de Sao Paulo détient la palme des Morts sur les chantiers. En effet, trois ouvriers ont trouvé la mort. Les deux premiers c'était au mois de novembre dernier où deux personnes ont trouvé la mort suite à un accident de grue. A la fin du mois de mars dernier, un travailleur a fait une chute de plusieurs mètres, ce qui a causé sa mort. Trois autres accidents mortels ont frappé le stade de Manaus par des chutes mortelles d'ouvriers en février et décembre 2013, ou par le choc avec une pièce métallique en février dernier. Le premier drame s'est produit en juin 2012 sur le Stade national de Brasilia.