Algérie

LE PRINTEMPS ARABE OU LE SIECLE ARABE '



LE PRINTEMPS ARABE OU LE SIECLE ARABE '
Le printemps des Arabes ne serait-il autrement plus fatidique et ne se transforme-t-il pas en siècle arabe 'Les événements en cours en Irak annoncent un chaos irrémédiable et l'on parle déjà de partition inévitable. On aura tort de croire que seuls des démêlés confessionnels seraient à l'origine de l'embrasement dans un pays né il y a moins d'un siècle et il serait profitable de s'interroger aussi sur les séismes qui secouent aujourd'hui d'autres pays arabes. Il n'a jamais été question de divorce entre chiites et sunnites en Tunisie et les profondes fêlures territoriales libyennes ne sont causées par aucune rivalité religieuse. Pourtant les relents annonciateurs de dislocations ont la même odeur sinistre pour une nation arabe qui perd pied.Il est incontestable que d'autres peuples de la région vont s'engouffrer malgré eux dans ce défilé mortifère pour se conformer au très sombre dictat de ce nouveau siècle. Peu importe la nature et le visage des marionnettistes et leur but. Il est offert aux forces connues ou occultes de man?uvrer à leur guise. C'est de bonne guerre dans un monde où la notion de justice et de droit est avant tout une histoire d'intérêt et d'égoïsme.Au vu des indices et des turbulences constatés, d'autres pays encore, pourtant rassurés et abreuvés d'assurance par un compagnonnage versatile, vont à l'évidence basculer. On ne peut pas réclamer aux autres l'équité et la morale quand on en fait table rase chez soi. Quand on prêche la féodalité et la rapine dans sa propre demeure, on nourrit le meilleur terreau pour la vermine. La mauvaise gouvernance est un berger ivre pour son troupeau. Et l'inconscience née de cette ivresse est le fondement de toutes les partitions.Serait-il trop tard pour que la nation arabe se corrige ' Face à la bourrasque qui s'est déjà levée, nul ne sait. Mais tout porte à croire que les secousses de plus en plus fortes et de plus en plus nombreuses sont annonciatrices d'un cataclysme que la grande histoire a pour habitude de nous livrer.




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