Algérie

Le principal inculpé acquitté



Coup de théâtre, avant-hier soir, au tribunal criminel de Tiaret. Le principal inculpé, sous mandat de dépôt depuis le crime commis le 7 janvier dernier, en marge des événements que l'Algérie a connus, à  la rue de la Résistance, contre un jeune, M. B, 35 ans, fils du patron d'un bar, a été acquitté.  Le soir du crime, alors que les regards étaient braqués vers les affrontements entre policiers et manifestants aux quatre coins de la ville, un crime venait d'être commis dans une mêlée indescriptible, et dont a été victime le propre fils du barman avec l'arme de ce dernier. A vrai dire, l'affaire reste entourée de mystérieuses zones d'ombre tant par le comportement de la famille de la victime ainsi que des témoins, qui ont fait basculer le procès en faveur de l'accusé, qui s'est empêtré, lui, dans ses propres déclarations. L'avocat d'«El Guat» - entendre le chat, âgé de 28 ans, et qui se serait constitué prisonnier après l'acte - a d'ailleurs su mettre à  profit la confusion née dans l'esprit de la cour et des jurés pour culpabiliser le père et tirer d'affaire son client.
Selon l'acte d'accusation, les faits ont pour origine «un coup de téléphone aux environs de 19h30, prétextant un pillage du bar par les manifestants». Alertés, «le père, un de ses fils et un neveu accourent sur les lieux, et s'ensuit une pagaille jusqu'au tir fatal ayant atteint Mohamed». Lors de la reconstitution du crime, l'inculpé invoqua un autre scénario, pour le moins plausible, avec les déclarations des témoins jusqu'au verdict final. L'acquittement a été prononcé sous des youyous et des embrassades. La question reste pour le moins posée : qui a tiré sur la victime '


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