Lorsqu'Abdallah est devenu roi en février 1999 après la mort de son père Hussein, il avait nommé Hamza prince héritier, conformément au souhait de leur père.En 2004, le roi l'a dépouillé du titre et l'a donné à son fils aîné Hussein. Hamza est le fils aîné de Hussein et de son épouse américaine, la reine Noor, née Lisa Halaby. Au moins deux personnes très proches de la famille royale en Jordanie ont été arrêtées ce samedi pour des « raisons de sécurité ». Dans une vidéo communiquée à la BBC, le prince Hamza, demi-frère du roi et ancien prince héritier, se dit « assigné à résidence » et réfute toute tentative de coup d'Etat. Des vidéos sur les réseaux sociaux ont montré un déploiement massif de la police près des palais royaux, dans le quartier de Dabouq à Amman.
Selon l'agence de presse officielle Petra, les autorités ont arrêté un ancien conseiller du roi, Bassem Awadallah, et d'autres personnes pour « des raisons de sécurité ». Le quotidien américain Washington Post a indiqué de son côté que le prince Hamza avait été « placé sous restrictions » dans son palais d'Amman après « la découverte de ce que des responsables du palais ont décrit comme un complot complexe et de grande envergure », visant à renverser le roi Abdallah II.
Ce complot présumé « comprenait au moins un autre membre de la famille royale ainsi que des chefs tribaux et des membres de la direction de la sécurité du pays », a-t-il ajouté, citant un haut responsable des services de renseignement du Moyen-Orient. Mais dans un communiqué, le président des chefs d'état-major, le général Youssef Huneiti, a démenti que le prince Hamza fasse partie de ces personnes arrêtées. « Ce qui a été publié à propos de l'arrestation du prince Hamza n'est pas vrai », a-t-il dit, ajoutant que, cependant, il avait été « appelé à arrêter des activités qui pourraient être utilisées pour porter atteinte à la stabilité et la sécurité du royaume ». Dans la soirée, l'ex-prince héritier a envoyé une vidéo à la BBC dans laquelle il se déclare « assigné à résidence ». Il affirme que le chef d'état-major de l'armée s'est rendu à son domicile et lui a signifié qu'il n'était « pas autorisé à sortir ». Il a assuré qu'il n'avait pris part à aucune conspiration et qu'il n'était « pas responsable de la dégradation de la gouvernance, de la corruption et de l'incompétence » des autorités de son pays.
L'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, le Qatar et d'autres pays arabes du Golfe ont apporté leur soutien au roi Abdallah, dans la lutte de pouvoir au sein de la famille royale.
R. I.
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Posté Le : 05/04/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Agence
Source : www.lesoirdalgerie.com