Algérie

Le président Zuma regrette l'échec de la médiation africaine


Face à cette impasse politique, le président sud-africain a appelé, selon l’APS «à rechercher d’autres alternatives pour désamorcer la crise ivoirienne que celle de demander à l’un des chefs de partir». Il a rappelé que les deux présidents proclamés, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, se sont livrés à de «sérieuses accusations» quant aux irrégularités ayant marqué les présidentielles du 28 novembre dernier. Ainsi, «nous devons trouver un moyen pour vérifier les faits et, en fonction des résultats, de pouvoir avancer». L’Afrique du Sud a déjà appelé Laurent Gbagbo à respecter la position de l’Union africaine (UA), laquelle souhaite que ce dernier cède le pouvoir à Alassane Ouattara.  La question de la crise politique ivoirienne sera examinée au sommet de l’UA qui s’ouvrira le 30 du mois en cours à Addis-Abeba. Au second tour des présidentielles, Alassane Ouattara est déclaré vainqueur par la Commission électorale indépendante avec 54,1% des voix. De son côté, le Conseil constitutionnel a invalidé ces résultats et proclamé Gbagbo président avec 51,45% des suffrages. Chacun des deux candidats a prêté serment comme président et constitué son gouvernement.
Sanctions financières
Par ailleurs s’est ouvert, hier  Bamako (Mali), le sommet des chefs d’Etat des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Consacrée essentiellement à la crise post-électorale de la Côte d’Ivoire, cette rencontre se penchera sur les moyens à mettre en œuvre pour isoler sur le plan financier le président sortant Laurent Gbagbo. Sachant que la communauté internationale reconnaît comme président son rival Alassane Ouattara. Aussi, sera évoqué le fonctionnement des comptes de ce pays dans les livres de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Ainsi que du  sort à réserver au gouverneur ivoirien  de la BCEAO, Philippe-Henri Dacoury-Tabley déjà soumis à des sanctions de l’Union européenne. Proche de Gbagbo, il lui est reproché de ne pas avoir exécuté la décision des ministres des Finances de l’UEMOA prise le 23 décembre .
Laquelle consiste à céder à Alassane Ouattara tous les pouvoirs liés à cette institution et à la BCEAO. Depuis cette date, 91,5 à 152,4 millions d’euros sont décaissés au profit du régime de Gbagbo.   
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