Algérie

Le président yéménite affirme que le dialogue est le seul moyen d'éviter "une guerre civile"


Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, a affirmé samedi à Sanaa que le dialogue était le seul moyen d'éviter "une guerre civile" au Yémen, pays en proie à des violences dans le sud.
"Le dialogue est le seul moyen d'éviter à notre peuple une guerre civile et un conflit armé", a déclaré M. Hadi devant les représentants des grandes formations politiques et des composantes de la société civile, réunis dans le cadre de la Conférence de dialogue national, ouverte le 18 mars en cours.
"Il y a ceux qui ne veulent pas de ce dialogue, ceux qui manoeuvrent et tentent de provoquer des problèmes et des obstacles pour entraver sa poursuite", a-t-il ajouté.
"Le pays ne peut plus se prêter à davantage de tension", a averti le président Hadi, critiquant "les appels à la désobéissance civile dont l'impact est négatif sur les citoyens".
Le chef de l'Etat yéménite faisait allusion aux activistes du mouvement séparatiste dans le sud du pays, où des dizaines de partisans des groupes séparatistes ont bloqué samedi la circulation sur des axes routiers d'Aden où les commerces ont baissé leurs rideaux alors que les banques, les écoles et les facultés étaient fermées, selon des médias.
Ces groupes organisent depuis le 21 février tous les mercredi et samedi des matinées de "désobéissance civile" à Aden (sud) pour protester contre la mort de certains des leurs lors d'affrontements avec les forces de sécurité.
Les participants à la conférence de dialogue national doivent désormais poursuivre leurs travaux en neuf groupes de travail chargés d'étudier les grands dossiers du pays, dont la question du Sud et celle de la rébellion zaïdite dans le Nord.
Chacun des neuf groupes devra rendre compte, au bout de deux mois, de ses discussions à la conférence du dialogue national, qui se réunira en plénière pendant un mois avant de donner aux groupes de travail un deuxième délai de deux mois pour peaufiner leurs conclusions, selon les organisateurs.
Le Yémen est secoué par une vague de violences, attribuée notamment au réseau terroriste Al-Qaïda qui a profité de l'affaiblissement du pouvoir central, lors du soulèvement populaire de 2011 ayant abouti au départ du président Ali Abdallah Saleh, pour renforcer son emprise dans l'est et le sud du pays.
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