Algérie

Le président Tebboune : «J'exige...!»


Changement des méthodes de fonctionnement au niveau du palais d'El Mouradia. Depuis son accession au pouvoir, en décembre 2019, le président Abdelmadjid Tebboune a imprimé une nouvelle façon d'agir au sein du Palais pour mieux maîtriser la conduite des affaires de l'Etat. Et plus particulièrement la communication officielle. C'est pourquoi il a exigé de ses ministres «confidentialité» et «discipline», ils doivent veiller particulièrement au respect de ce qui se discute en Conseil des ministres et aux réunions du gouvernement, il y va de la crédibilité de l'Etat. Fini le temps des fausses et vraies rumeurs, une situation qui a engendré d'immenses dégâts sur l'image du pays. De quelle crédibilité peut se targuer une République qui n'arrive même pas à garder le secret d'un remaniement'Le dernier mouvement opéré dans le corps des walis, décidé par le président de la République, après trois mois d'un minutieux travail d'évaluation du rendement de chacun de ces commis de l'Etat n'a pas dérogé à la règle instaurée par le locataire du palais d'El-Mouradia. L'opération a été menée dans un total respect de la confidentialité comme exigé par le premier magistrat du pays. Même les cadres directement concernés par ce mouvement n'ont été informés que quelques heures avant l'annonce officielle de ce mouvement. Que dire alors du changement de gouvernement. Annoncé depuis avril dernier, aucun ministre, aucun haut responsable, fut-il très proche du chef de l'Etat, n'a eu accès à la date du changement et encore moins aux noms des ministres concernés. Le secret a été totalement maintenu jusqu'à la dernière minute. Le président Tebboune a montré la voie. Le mode opératoire adopté lors de ces deux derniers changements est annonciateur d'un grand changement, voire même d'une révolution de la communication au sein du «Palais». Rien ne filtre avant la publication du communiqué officiel de la Présidence. Une fort belle manière de couper court avec les habituelles spéculations qui polluent l'espace médiatique au point d'abuser de la bonne foi de l'opinion publique. Souvent, par manque d'informations crédibles ou par un excès de naïveté dans le monde sans pitié de la communication, il arrive que nos médias sèment une confusion au sein de l'opinion. Le scénario était de rigueur il y a quelques années. Que n'a-t-on annoncé comme changements à la tête des ministères, des entreprises publiques et même au sein de la sensible institution militaire. Les extrapolations et les scénarii délirants pullulent. N'a-t-on pas vu sur certains plateaux de chaînes de télévision offshore des opposants rivalisant d'ardeur pour nous expliquer que le torchon brûle entre telle ou telle autre institution'
La République a retrouvé son fonctionnement normal, apaisé, loin des extravagances des années précédentes. Souvenons-nous: n'avait-on pas assisté, désarmés, face à la diffusion d'informations capitales et quand des chaînes de télévision et des sites électroniques avaient la liste du nouveau gouvernement, transmise par le Palais, 48h avant l'agence de presse officielle. Plus grave encore, ces mêmes sites détenaient une copie de la loi de finances avant les députés. Allez savoir s'ils ne la transmettaient pas aux chancelleries étrangères moyennant quelques avantages... Il ne s'agit pas d'une rétention de l'information, mais de mettre de l'ordre dans un fonctionnement anarchique qui s'avère dangereux. Le président de la République exerce le rôle central dans la gestion du palais d'El-Mouradia, qui n'est plus informelle et désordonnée, comme c'était le cas durant plus de deux décennies.
L'Algérie ne veut être ni une nation frileuse, ni poltronne, mais elle veut anticiper sur les changements qui affectent notre voisinage immédiat et la planète entière. La fermeté avec laquelle il défend ses principe et ses intérêts forcent désormais, le respect à l'échelle régionale et internationale.
Le dernier lifting gouvernemental suivi du mouvement opéré dans le corps des walis trouvent toute l'explication de ce remodelage qui a concerné l'Exécutif aussi bien au niveau national que local. Il fallait mettre le holà et cesser avec ces coups de fouets d'une politique vengeresse. Le temps est à la réconciliation, « l'Algérie a besoin de tous ses enfants», a déclaré le chef de l'Etat, il y a trois jours, dans un message lors de la célébration de la Journée nationale de l'imam.
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