Le président se défend

D'abord, il considère : «Ceux qui ont fomenté cette cabale et orchestré ce harcèlement systématique contre la FASSAS et son président, sont des membres fédéraux qui ont fait l'objet d'un retrait de confiance de la part de l'assistance de l'AG extraordinaire qui s'est tenue le 19 février 2010.» C'est autant dire que la FASSAS active sans bureau exécutif depuis cette date à  ce jour. A cet effet, le président de la fédération exhibe quatre correspondances adressées au MJS, datées respectivement du 7 juillet, du 20 octobre et du 3 novembre de l'année écoulée et une autre du 14 février 2011 ainsi qu'un mémorandum demandant la tenue d'une assemblée générale élective d'un bureau exécutif. Pour seul écho de la tutelle, il reçoit la réponse suivante, avoue-t-il, «surseoir à  l'AG élective». Pour confirmer ses intentions, Chekroun nous dira : «Vous voyez bien que mes objectifs étaient honnêtes.» Concernant les devises perçues lors du championnat Europe- Afrique, qui n'ont pas été portées au le bilan de 2009, le président s'inscrit en faux et  indique que cette somme figure dans la partie «dinars». «Regardez, dit-il, cet ordre de versement de devises du 7 avril 2009 portant la référence n° 183961 et versé à  la BEA.»
Enfin, pour ce qui est de l'organisation du Championnat du monde de 2012 que l'Algérie a perdu, le président de la FASSAS soutiendra qu'au grand jamais un dossier de candidature de cette manifestation n'a été déposé. Il défie, conclut-il, les auteurs de ce «bobard» a en apporté les preuves.