Le président sahraoui fustige les puissances occidentales

Le président de la RASD n'a pas mâché ses mots hier à  l'égard de certaines puissances occidentales quant aux violations des droits humains et les injustices dont se sont rendus coupables les responsables du royaume chérifien au niveau des territoires occupés sahraouis.  S'exprimant lors de la cérémonie de clôture des travaux de la 2e édition de l'université d'été des cadres de son pays à  Boumerdès, M. Abdelaziz précise que «les pays qui se réclament  àªtre les véritables défenseurs des droits de l'homme n'ont rien fait pour appliquer les résolutions onusiennes concernant le conflit sahraoui». «Nous constatons aujourd'hui que certains puissances tentent de peser de tout leur poids et usent de moyens politiques et économiques pour faire respecter les droits humains dans certaines parties du monde, mais elles passent sous silence la violation du droit fondamental qui est l'autodétermination à  notre peuple», a-t-il déploré. L'hôte de la ville de l'ex-Rocher noir est revenu longuement sur l'importance de cette 2e édition de l'université d'été sur l'avenir de son pays et la résistance menée pour son indépendance. Profitant de cette occasion, le président de la RASD n'a pas manqué d'interpeller «l'instance onusienne sur ce qui se passe sur les territoires relevant de son autorité en attendant d'assumer son rôle afin de bannir le colonialisme». Il a exigé «d'accentuer la pression sur le régime marocain et d'appliquer les sanctions prévues pour la libération de tous les détenus politiques et connaître la vérité sur le sort des 615 disparus sahraouis». Lors de son discours, M. Abdelaziz est revenu «sur la position juste et inchangée de l'Algérie depuis le début du conflit en 1975 et le soutien qui nous a été accordé pour recouvrer notre indépendance». Le président de la RASD s'est dit enfin «très optimiste» quant à  l'issue des pourparlers qui vont àªtre lancés à  partir d'aujourd'hui par l'ONU sur la question des territoires occupés par le régime marocain.