Le président Obama présentera sa nouvelle stratégie de sécurité début 2014

Le président Barack Obama présentera sa nouvelle stratégie de sécurité nationale en début 2014 dans laquelle il définira ses priorités en matière de sécurité et de politique étrangère des Etats-Unis, a indiqué la Maison-Blanche.Cette nouvelle stratégie sera la deuxième que présentera le président Obama après celle de 2010 dont les principaux axes portaient sur le retrait des troupes américaines d'Irak et d'Afghanistan, le démantèlement de l'organisation terroriste Al-Qaïda et la reprise de l'économie américaine et internationale après la crise financière internationale de 2008. Selon les analystes, la prochaine stratégie américaine devrait se focaliser sur les futures phases de la politique de la lutte contre Al-Qaïda, le réajustement stratégique axé sur la région Asie-Pacifique pour renforcer la position des Etats-Unis sur ce marché ainsi que la gestion du budget du secteur de la Défense dans une rude conjoncture politique où le gouvernement et le Congrès peinent à mettre au point un dispositif définitif pour réduire le déficit budgétaire. Par ailleurs, ce nouveau document est en cours d'élaboration à un moment où le président Obama continue à faire face à une vive controverse sur sa politique de lutte contre le terrorisme, particulièrement par l'utilisation de drones en Afghanistan et au Pakistan ainsi que par l'étendue mondiale de la pratique d'écoutes de l'Agence nationale de sécurité (NSA) pour la collecte des renseignements. Lors de son discours à l'Assemblée générale de l'ONU en septembre dernier, le chef de la Maison-Blanche avait donné quelques esquisses sur ses priorités de politique étrangère pour ce qui concerne le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. A ce propos, il avait avancé que les Etats-Unis «sont prêts à utiliser tous les moyens en leur pouvoir, y compris la force militaire, pour sécuriser leurs intérêts fondamentaux» dans cette région. Il avait alors relevé l'impérativité d'assurer la libre circulation de l'énergie à partir de cette région vers le reste du monde bien que les Etats-Unis réduisent de plus en plus leur dépendance des importations de pétrole.