Algérie

Le Président nigérian s'engage à garantir des élections «libres et justes»



Le Président nigérian, Muhammadu Buhari, s'est engagé lundi à garantir des élections «crédibles, libres et justes», alors que le pays d'Afrique de l'Ouest se prépare aux élections qui auraient lieu le mois prochain.«Les élections libres, justes et crédibles constituent la base de la stabilité politique et de la paix d'un pays», a indiqué M. Buhari devant les militants du Congrès des progressistes (APC), le parti au pouvoir. «Permettez-moi de réaffirmer mon engagement en faveur d'élections libres et justes. S'il est un héritage que je veux laisser derrière moi, c'est la pérennisation d'un système de gouvernement démocratique au Nigeria. Et pour que la démocratie soit pérennisée, les élections doivent être libres et justes», a déclaré le Président nigérian. «La qualité du processus électoral dans le pays le plus peuplé d'Afrique n'a cessé de s'améliorer depuis 2015, et les problèmes dans ce domaine sont de moins en moins nombreux», a-t-il affirmé. «Nous avons insisté pour que tous les votes comptent, et nous avons maintenu une politique de noningérence dans les élections. Depuis 2015, l'Inec (Commission électorale nationale indépendante) a réussi à organiser des élections justes et crédibles dans 195 circonscriptions électorales. Ces élections ont été qualitativement supérieures à toutes les élections jadis organisées dans le pays», a-t-il ajouté. M. Buhari brigue un second mandat présidentiel aux prochaines élections générales du 16 février. Les élections générales permettront également d'élire les membres de l'Assemblée nationale, outre le chef de l'Etat nigérian. Au total, 91 partis politiques seront officiellement en lice, et 73 candidats présidentiels s'affronteront dans les élections générales de février. Par ailleurs, dans une interview enregistrée et diffusée tard lundi soir sur «Arise TV», M. Buhari a assuré que des efforts étaient déployés pour faire face aux groupes terroristes qui sévissent dans le pays. La multiplication des attaques a conduit à la nomination de cinq commandants différents ces deux dernières années pour diriger les opérations militaires contre le groupe terroriste Boko Haram. A la différence de son prédécesseur Goodluck Jonathan, le président Buhari a cependant refusé de limoger ses principaux chefs militaires. «Selon ma conception de la sécurité, quand vous êtes confrontés à une situation d'urgence, vous devez êtes prudent avec le responsable (des armées)», a-t-il dit.


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