Le président tunisien Moncef Marzouki a dénoncé hier devant le Parlement européen l'odieux assassinat d'une figure de l'opposition de gauche, Chokri Belaïd, survenu quelques heures plus tôt. «Cet odieux assassinat d'un leader politique que je connais bien (...) est une menace, c'est une lettre envoyée mais qui ne sera pas reçue», a déclaré le président tunisien qui doit rentrer d'urgence en Tunisie après son intervention au Parlement européen.
«Nous refusons ce message et nous continuons à démasquer les ennemis de la révolution», a-t-il déclaré, affirmant que «le chemin est pavé d'embûches pour la Tunisie avec une violence verbale orchestrée, des marabouts brûlés et le drame survenu ce mercredi».
Son discours a suscité une grande vague d'émotion au Parlement européen, où plusieurs députés étaient en larmes.
Le président tunisien a annulé sa participation au sommet de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) au Caire pour rentrer d'urgence à Tunis dans l'après-midi hier.
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Posté Le : 06/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A M
Source : www.letempsdz.com