Algérie

Le président français à la rescousse de ses troupes



Aujourd'hui il est attendu au Mali .C'est ce qu'a annoncé l'Elysée dans un communiqué mis en ligne dès vendredi. Il est fait cas de trois ministres français qui accompagneront leur chef de l'Etat. Il s'agit respectivement du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, de la Défense, Jean-Yves Le Drian et du ministre chargé du Développement, Pascal Canfin,
Cette visite survient un peu moins d'un mois après l'opération "Serval" menée par l'armée française aux cotés des troupes maliennes. Au total, 4.600 soldats français - dont 3.500 sur le sol malien - sont engagés dans l'opération lancée le 11 janvier. Cette visite survient au moment où du côté opérationnel les certitudes sont avancées sur la réussite de l'opération militaire visant la récupération des grandes villes maliennes du Nord dont Gao, Tombouctou et Kidal qui étaient sous le joug terroriste . Au même moment des voix s'élèvent au Mali pour dénoncer des atteintes aux droits de l'homme. Ces accusations sont portées haut et fort par Amnesty International, laquelle ONG rapporte qu'ultérieurement (10 janvier 2013) à l'arrivée des soldats français des dépassements ont été enregistrés. Elle affirme détenir des témoignages qui rapportent que l'armée malienne aurait exécuté de façon arbitraire une vingtaine de civils. L'ONG accuse évidement des crimes commis par les terroristes. Dans son rapport, elle cite des arrestations et exécutions perpétrées à l'encontre des civils par l'armée malienne dans le nord du pays. Le rapport rapporte aussi le cas de cinq civils tués du côté de Konna, des suites d'un raid aérien mené dans le centre du pays par l'armée tricolore. Sur quoi, elle exige d'ouvrir une enquête sur ces dépassements. Une embrouille que la France en tant libératrice du Mali se serait bien passée. Sommes-nous en train de revivre un remake des dégâts collatéraux enregistrés au Waziristân ou une continuité des actions «salvatrices» de la "Françafrique" tant décriée «officiellement» par son prédécesseur ' Si rien ne filtre pour l'instant et même si l'on est encore loin de l'épilogue du conflit au Mali l'on sait d'emblée, de source de l'agence Reuters que le nouveau locataire de l'Elysée en se rendant au Mali entend montrer son appui à ses troupes d'abord
Aujourd'hui il est attendu au Mali .C'est ce qu'a annoncé l'Elysée dans un communiqué mis en ligne dès vendredi. Il est fait cas de trois ministres français qui accompagneront leur chef de l'Etat. Il s'agit respectivement du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, de la Défense, Jean-Yves Le Drian et du ministre chargé du Développement, Pascal Canfin,
Cette visite survient un peu moins d'un mois après l'opération "Serval" menée par l'armée française aux cotés des troupes maliennes. Au total, 4.600 soldats français - dont 3.500 sur le sol malien - sont engagés dans l'opération lancée le 11 janvier. Cette visite survient au moment où du côté opérationnel les certitudes sont avancées sur la réussite de l'opération militaire visant la récupération des grandes villes maliennes du Nord dont Gao, Tombouctou et Kidal qui étaient sous le joug terroriste . Au même moment des voix s'élèvent au Mali pour dénoncer des atteintes aux droits de l'homme. Ces accusations sont portées haut et fort par Amnesty International, laquelle ONG rapporte qu'ultérieurement (10 janvier 2013) à l'arrivée des soldats français des dépassements ont été enregistrés. Elle affirme détenir des témoignages qui rapportent que l'armée malienne aurait exécuté de façon arbitraire une vingtaine de civils. L'ONG accuse évidement des crimes commis par les terroristes. Dans son rapport, elle cite des arrestations et exécutions perpétrées à l'encontre des civils par l'armée malienne dans le nord du pays. Le rapport rapporte aussi le cas de cinq civils tués du côté de Konna, des suites d'un raid aérien mené dans le centre du pays par l'armée tricolore. Sur quoi, elle exige d'ouvrir une enquête sur ces dépassements. Une embrouille que la France en tant libératrice du Mali se serait bien passée. Sommes-nous en train de revivre un remake des dégâts collatéraux enregistrés au Waziristân ou une continuité des actions «salvatrices» de la "Françafrique" tant décriée «officiellement» par son prédécesseur ' Si rien ne filtre pour l'instant et même si l'on est encore loin de l'épilogue du conflit au Mali l'on sait d'emblée, de source de l'agence Reuters que le nouveau locataire de l'Elysée en se rendant au Mali entend montrer son appui à ses troupes d'abord


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