Algérie

Le président du PLJ accuse l'administration de partialité



Le président du PLJ accuse l'administration de partialité
Le Parti de la liberté et de la justice sent une conduite anormale de l'administration, mais compte aller au bout de l'élection législative. C'est en tout cas le message exprimé, hier matin, par Belaïd Mohand-Oussaïd, président du PLJ, lors d'une conférence de presse animée au siège de son parti à Alger.Le président du PLJ a mis en cause l'administration. Il a regretté que des retards «volontaires» aient été mis dans ce début de campagne électorale. Mais il ne veut pas croire que l'élection est jouée d'avance. «Je ne pense pas que les législatives 2012 sont jouées d'avance. Pour l'heure, il n'est pas question de se retirer de la course. Nous nous sommes lancés dans une bataille que nous allons mener jusqu'au bout», a-t-il dit. Selon le premier responsable du PLJ, les difficultés auxquelles fait face son parti «peuvent être surmontées pour que la campagne se déroule dans la sérénité». «Si jamais le climat de la campagne électorale se détériore et que tous les partis politiques constatent une dégradation de l'environnement, à ce moment nous allons nous réunir pour décider de la suite à donner»,
a-t-il ajouté. Belaïd Mohand-Oussaïd a estimé que les données actuelles «n'incitent pas du tout le parti à se retirer de la course à la députation», appelant ses militants à faire preuve de vigilance pour «ne pas se décourager par les partisans du statu quo». Il a en même temps accusé l'administration de favoriser les «anciens partis». «Nous ne partons pas à chances égales», a-t-il dit.Le président du PLJ a mis en garde contre l'usage de l'argent dans l'établissement des listes électorales, soutenant que ces pratiques constituent un «grave fléau préjudiciable à l'action politique» et «réduit la confiance des citoyens dans les partis politiques». Il a estimé que les législatives 2012 mettent les anciens partis devant l'examen du bilan, alors que les nouveaux partis en sont dispensés, relevant la nécessité de donner à ces derniers une chance et à ne pas les juger d'avance. Le slogan choisi par le PLJ pour la campagne est «pour un changement par les actes et non pas par les paroles».Le Parti pour la liberté et la justice est présent dans 30 wilayas. L'administration vient de lui attribuer le numéro 1 sur les bulletins de vote. Une décision que le premier responsable du parti ne veut pas commenter.
A. B.




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