Exhortant les autorités algériennes «à ne pas céder à la violence et à respecter le droit de leurs citoyens à manifester pacifiquement» au lendemain de la marche en faveur d'un changement de régime politique, M. Buzek a demandé que «tous les manifestants sans exception soient relâchés immédiatement».
Le ministère algérien de l'Intérieur a annoncé que 14 personnes avaient été interpellées puis libérées, mais le responsable de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), Mustapha Bouchachi, a fait état de 300 arrestations dans plusieurs villes du pays. M. Buzek, qui est un ancien militant du syndicat Solidarnosc dans la Pologne communiste, a qualifié d'«injustifiée» la poursuite de l'imposition de l'état d'urgence en Algérie, ajoutant qu'elle «entravait manifestement les perspectives d'un développement juste, pacifique et durable dans le pays».
Le président Abdelaziz Bouteflika a annoncé, au début du mois, qu'il allait lever dans un proche avenir l'état d'urgence en vigueur depuis 19 ans dans le pays, mais
M. Buzek a souligné que «cette étape devait encore se concrétiser» et qu'«aucun gouvernement ne pouvait ignorer les appels de son peuple».   Â
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Posté Le : 14/02/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : R. P.
Source : www.elwatan.com