Algérie

Le président du MCS cherche à nous égarer



Le président du MC Saïda, Mohamed Khaldi, pèse-t-il vraiment ses mots avant de se prononcer ' On n'en a vraiment pas l'impression quand on apprend que, pour lui, la cause des graves incidents qui se sont produits à la fin du match MCS-USMA «est l'arbitre qui a commis l'erreur d'ajouter 8 minutes au match et de permettre à l'USMA d'égaliser». Ce personnage est en train d'aggraver son cas en parlant de la sorte.
Comment peut-on mettre sur le dos de l'arbitre un tel scénario quand on apprend que les dirigeants du MCS ont distribué des chasubles à de pseudo-stadiers qui se sont avérés être de vrais bourreaux, des agresseurs nés, des gens qui étaient là pour faire du mal et non pour assurer la sécurité dans le stade '
Qui a aussi fait ouvrir les portes du stade pour qu'un maximum de personnes, dont un nombre impressionnant de voyous, puisse entrer ' L'arbitre ' Les dirigeants de l'USMA ' Et quand l'envahissement du terrain s'est produit, le moins qu'on aurait pu attendre des dirigeants, des joueurs et des entraîneurs du MCS, c'est qu'ils restent sur le terrain pour protéger leurs hôtes, parce que c'est un devoir de protéger celui qui vous rend visite.
A suivre le raisonnement du président du MCS, l'arbitre aurait dû siffler très rapidement la fin du match sur la victoire de son club. La voilà la trouvaille : il faut que les arbitres apprennent à avoir suffisamment peur pour écourter au maximum la durée d'un match de football. Le temps additionnel imposé par la Fifa ne doit plus être de mise chez nous ou alors qu'il soit le plus court possible, surtout quand l'équipe locale est en train de mener au score sur la plus petite des marges.
Le MCS va certainement descendre en Ligue 2. Ce résultat ne serait que le fruit d'une mauvaise gestion de cette équipe et non de complots tramés contre elle, comme voudraient le faire croire les dirigeants de ce club. Lors de la première saison du championnat de la nationale 1, en 1964-65, de graves incidents avaient eu lieu lors d'un match entre le MC Alger et le MC Oran, au stade 20 Août d'Alger. Les faits s'étaient déroulés sur le terrain entre les joueurs.
A aucun moment il n'y avait eu envahissement de terrain par les supporters. A cette époque, c'était le secrétariat d'Etat à la Jeunesse et aux Sports (il n'y avait pas de ministère) qui était intervenu en décidant la suspension pure et simple du club algérois.
Les dirigeants et supporters du MCS doivent savoir que ce MCA-là jouait pour le titre de champion d'Algérie vu qu'il était en tête du championnat. Il avait été suspendu et comme il avait perdu tous ses matches suivants, il avait fini par être relégué en Nationale 2. Il s'agissait (il s'agit toujours) du club le plus populaire du pays mais pas un seul de ses supporters n'avait osé élever la voix, ni aucun de ses dirigeants.
On voudrait bien que les instances politiques du sport et celles du football s'inspirent des décisions prises en 1964-65. La lutte contre la violence dans les stades passe par des prises de position courageuses et non par des atermoiements qui sont assimilés à des gestes de faiblesse par tous ceux qui font des agressions un jeu.




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