Répondait à la question de savoir si lui, ou le chancelier allemand, prévoyaient de se rendre à Alger, le président du Gouvernement espagnol a répliqué qu’il "aimerait être celui qui ira en Algérie".
La déclaration intervient en plein chaos énergétique en Europe et en pleine tentatives de relancer le projet de pipeline Midcat qui ferait de l’Espagne un pays de transit du gaz d’Afrique du nord, et notamment algérien, vers l’Europe du nord.
Sans contact avec l’Algérie depuis son revirement sur le dossier sahraoui, Pedro Sanchez tente un rapprochement avec Alger en exprimant vouloir prendre langue avec les Algériens chez eux.
Tournant le dos à son ancien allié espagnol, Alger a déjà exprimé sa préférence pour l’Italie.
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Posté Le : 31/08/2022
Posté par : frankfurter
Source : Tewfiq Meraou