Le président du FN a rediffusé sa pancarte et s'est vanté du fait qu'elle soit censurée par le gouvernement

Jean-Marie Le Pen, homme politique français d'extrême droite et président du Front national (FN) depuis sa création, en 1972, a affiché une pancarte électorale suite à laquelle, il a été condamné à deux ans de prison avec sursis. Cette pancarte lui a couté deux ans d'interdiction de candidature aux électionsLe contenu de cette pancarte est purement raciste et incite à la haine. Les condamnations dont Jean-Marie Le Pen, président du parti de l'extrême Droite, a fait objet n'ont pas arrêté ce dernier d'afficher une seconde fois la pancarte sur laquelle était dessinée la carte géographique de la France avec les couleurs du drapeau algérien, avec des minarets de mosquées sous forme de fusils et une femme voilée juste à côté, en plus du slogan « non à l'islamiste et à l'extrémisme ». La deuxième pancarte était différente à la première, puisqu'on peut lire dessus « elle a été contrôlée par le gouvernement de Sarkozy ». Le Pen a balancé cette nouvelle affiche sur Internet, vendredi dernier, en signe de protestation contre la répression exercée par le gouvernement de Sarkozy contre son parti. Dans le même sillage, on s'attend également à des réactions de la part de la ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme LICRA, qui a été la première à exprimer sa satisfaction après que la justice ait condamné le président du Front National, Jean-Marie Le Pen, à deux ans de prison avec sursis et l'a privé de candidature pendant une année. La même Ligue a jugé très important que le Procureur de Paris, représentant de la société considère dans les poursuites judiciaires que le Front National veille à semer la haine et à confondre entre l'Islam et le terrorisme.