Le président de l'Eucoco salue la décision de la CJUE

Le président de la Conférence européenne de coordination du soutien au peuple sahraoui (Eucoco), Pierre Galand s'est félicité, vendredi à La Louvière (Belgique), de l'arrêt rendu par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) le 27 février dernier qui a conclu que le Sahara Occidental et ses eaux adjacentes ne peuvent pas être annexé à l'espace géographique marocain en raison du statut distinct et particulier du territoire.L'arrêt de la CJUE réaffirme le statut juridique du Sahara Occidental et réfute la thèse de l'occupant marocain et ses lobbies, particulièrement en Belgique, qui tentent d'étouffer la lutte du peuple sahraoui et sa cause, a déclaré M. Galand lors de la clôture de la semaine de soutien au peuple sahraoui. Pour le président de l'Eucoco, ces journées de soutien au peuple sahraoui, organisées sous le slogan «Derrière les dunes et le mur du Sahara», constituent un jalon en plus pour l'élargissement du réseau de solidarité européen et belge en particulier avec la cause sahraouie, félicitant par la même occasion le peuple sahraoui pour sa fête nationale. Organisé par l'association «Présence et action culturelle régionale Soignies- La Louvière» et le Comité Belge de soutien au peuple sahraoui, l'évènement, qui a coïncidé avec les célébrations du 42ème anniversaire de création de la RASD, a été le premier du genre au niveau de cette ville et a été marqué par plusieurs activités, conférences, expositions et ateliers de formation. Présidant l'inauguration de cette manifestation au coté du membre de la représentation du Front Polisario auprès de l'Union européenne, Salah Sid Mustapha, le président de l'Eucoco a salué les efforts consentis par les associations culturelles de La Louvière pour abriter ces journées de soutien, qui contribueront incontestablement, a-t-il dit, à renforcer la conscience au sujet de la dernière colonie en Afrique. La deuxième journée de cette semaine de solidarité a vu la projection du film documentaire français «Dis-leur que j'existe» qui raconte le combat du détenu politique sahraoui, Naama Asfari et ses compagnons du camp Gdeim Ezik. La projection a été suivie par une conférence débat, animée par le membre de la représentation du Front Polisario auprès de l'Union européenne, Salah Sid Mustapha, qui a mis en avant les principales raisons à l'origine de l'installation du camp Gdeim Ezik, notamment le refus du colonialisme et ses violations des droits de l'Homme, le changement démographique de la région qui s'est vue noyée de colons marocains, la politique d'isolement et de privation pratiquée par les autorités marocaines contre les sahraouis dans les territoires occupés. En réponse à la question d'un participant sur le retard de l'ONU à intervenir en matière de protection des droits de l'Homme dans les territoires occupés, le diplomate sahraoui a rappelé que l'ONU comptait «plus de 15 missions de maintien de paix à travers le monde jouissant toutes des prérogatives de surveillance et de rapport sur les droits de l'Homme, à l'exception de la Minurso».