Algérie

Le Président camerounais ordonne une enquête



L'accident survenu, lundi soir à Yaoundé à l'entrée d'un stade accueillant le huitième de finale Cameroun-Comores de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) de football, a suscité l'intervention du Président camerounais Paul Biya qui a ordonné une enquête sur la bousculade qui a fait 8 morts, a annoncé le gouvernement. «Le chef de l'Etat a prescrit l'ouverture d'une enquête afin que toute la lumière soit faite sur cet incident tragique», poursuit le ministre dont le gouvernement «appelle une fois de plus» les Camerounais «au sens des responsabilités, à la discipline et au civisme de tous pour la réussite totale de cette grande fête sportive». Trente-huit personnes ont également été blessées dans le drame, dont sept grièvement, a détaillé dans un communiqué, le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi. La bousculade s'est produite à l'entrée sud du stade d'Olembé, le tout nouveau et plus grand stade du pays, dans la capitale camerounaise. Les victimes ont été «immédiatement transportées» à bord d'ambulances mais «le trafic routier intense a ralenti le transport», avait précisé le ministère. Un bébé aurait également été piétiné par la foule, toujours à l'extérieur du stade, au moment du contrôle du pass sanitaire, selon le ministère de la Santé. Le nourrisson, «immédiatement extirpé et conduit à l'hôpital général de Yaoundé», se trouve dans un état «médicalement stable». La Confédération africaine de football (CAF), l'organisatrice du tournoi avec le Cameroun, a également assuré qu'elle enquêtait «sur la situation afin d'obtenir plus de détails sur ces incidents» et tiendra une «réunion de crise» avec le comité d'organisation de la CAN. L'incident de lundi soir s'ajoute ainsi à l'agression à l'arme blanche survenue, la nuit du 10 janvier à Douala, contre trois journalistes algériens se trouvant au Cameroun pour assurer la couverture de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN). Lors de cette agression, survenue près de l'hôtel où ils résident, les trois journalistes algériens ont été dépossédés d'effets personnels, notamment des téléphones portables. Suite à cette agression, ils ont été entendus par les autorités sécuritaires locales aux fins d'enquête. Avant cela, ils ont été admis dans une structure sanitaire de proximité pour s'assurer de leur état de santé.


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