Algérie

Le président Bouteflika reçoit le président Zuma



Le président Bouteflika reçoit le président Zuma
La visite du président sud-africain, Jacob Zuma, entamée lundi dernier, pour une durée de trois jours, promet de confirmer la tendance en élevant davantage le niveau de la coopération politique, économique et commerciale. En matière économique, le ton est donné dès l'ouverture de la réunion de la 6e session de la haute commission binationale de coopération sous la présidence des ministres des Affaires étrangères des deux pays, Ramtane Lamamra et Maite Nkoana Mashabane. De part et d'autre, il a été souligné que la rencontre avait pour vocation à insuffler une nouvelle dynamique aux relations bilatérales. Les gouvernements des deux pays y sont fortement représentés à la cérémonie d'ouverture conférant aux travaux de la commission un caractère de creuset de projets de coopération. Il y avait, côté algérien, les ministres du Commerce, Amara Benyounès, de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Zohra Derdouri, de l'Agriculture et du Développement rural, Abdelwaheb Nouri, et de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb. La partie sud-africaine était représentée, quant à elle, par les ministres de l'Habitat, L. Sisulu, des Télécommunications et de la Poste, S. Cwele, de l'Agriculture, de la Forêt et de la Pêche, S. Zokwana, et le secrétaire du département de la Défense, S. Gulube. Les entretiens, en tête à tête entre les ministres qui ont suivi l'ouverture des travaux de la commission, devraient permettre d'élargir le spectre des opportunités de partenariat sectoriel. Amara Benyounès a rappelé que l'Algérie souhaitait attirer les investisseurs sud-africains pour créer plus d'emplois et renforcer la production nationale. Comme elle aspire à exporter sa production vers ce pays. Il précisera avoir reçu une offre de produits à exporter principalement dans les domaines de l'agroalimentaire et de l'électronique. Amara Benyounès a plaidé pour le renforcement des relations commerciales avec le pays de Mandela d'autant que l'obstacle du transport sera levé avec l'ouverture d'une ligne aérienne entre les deux pays « dans les plus brefs délais ».Renforcement de la coopération dans la recherche spatialeLe tête-à-tête entre Mme Derdouri et le ministre sud-africain des Télécommunications et de la Poste, S. Cwele, a permis de se mettre d'accord pour un partenariat dans le développement du contenu internet par l'encouragement de la création de start-up susceptibles de constituer un levier pour la numérisation en Algérie et en Afrique du Sud. Le renforcement de la coopération dans le domaine de la cyber-sécurité, le lancement de « roaming » pour la téléphonie mobile et la création de « points d'échange » permettant de réduire le coût d'internet, figurent également parmi les points essentiels abordés. « Sachant que les coûts d'internet (dans le continent) sont les plus chers au monde, d'autres pays africains pourront rejoindre ces points d'échange algéro-africains », a-t-elle soutenu. Mme Derdouri a fait savoir également que l'Algérie et l'Afrique du Sud aspirent à un renforcement de leur coopération dans le domaine de la recherche spatiale. Pour sa part, le ministre de l'Habitat, l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a saisi l'opportunité pour inviter les entreprises sud-africaines du bâtiment à prendre part aux efforts consentis par l'Algérie pour l'éradication de la crise du logement. De son côté, Abdelwahab Nouri a indiqué que son entretien avec son homologue sud-africain a permis de convenir de renforcer leur coopération par l'échange d'expériences et de visites dans des domaines comme la biotechnologie, l'agroalimentaire, la pêche et l'élevage bovin. Le panorama des perspectives est brossé dès le départ par les chefs de diplomatie qui ont exprimé leur conviction que l'Algérie et l'Afrique du Sud nourrissent l'ambition d'édifier un partenariat stratégique. Ramtane Lamamra a ajouté un atout supplémentaire commun : Alger et Pretoria disposent de ressources humaines et naturelles à même de leur permettre « d'avancer ensemble vers un avenir prospère ». Son homologue sud-africaine, Maite Nkoana Mashabane, n'en pense pas moins. Celle-ci préconise de relever le niveau de coopération économique pour l'aligner sur celui des relations politiques qu'elle juge « très avancées ». Les participants à la haute commission qui regroupe des chefs d'entreprise et des représentants gouvernementaux ont précisément pour mission de dégager de nouvelles pistes sur lesquelles les deux marchés auront à prospérer.




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