Algérie

Le président Bouteflika préside la cérémonie



Le président Bouteflika préside la cérémonie
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, a présidé, hier, à l'Académie militaire interarmes (AMIA) de Cherchell (Tipasa), la cérémonie de sortie de trois promotions, baptisées du nom du moudjahid et colonel Ali Mendjli.
Il s'agit de la 39e promotion d'officiers du cours d'état-major et de commandement, de la 42e promotion de la formation fondamentale et de la 4e promotion de formation militaire commune de base qui a vu, pour la première fois, l'intégration dans ses rangs de sections féminines et d'élèves officiers de la Gendarmerie nationale et de la Sûreté nationale. A l'ouverture de la cérémonie, le général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'ANP, s'est félicité de la présence du chef de l'Etat à cette manifestation qui «honore les sortants et les responsables de l'Académie» et qui «donne un signal fort de l'intérêt que porte le Président à la formation et à l'encadrement de l'institution militaire», a-t-il souligné. «Votre présence parmi nous est un geste noble qui aura, sans doute, une incidence positive sur l'ensemble de nos personnels militaires et qui ne manquera pas de se traduire chez eux par une détermination inébranlable à poursuivre les efforts consentis pour atteindre les objectifs de modernisation de nos forces et porter leurs capacités à un niveau compatible avec la grandeur des missions nationales et constitutionnelles imparties», a ajouté le chef d'état-major de l'ANP. Après avoir rappelé la mission «noble» de l'Armée nationale populaire, héritière de la glorieuse ALN, le général de corps d'armée s'est félicité également de l'ouverture à Oran, en 2009, de l'école des cadets, «une première expérience qui a donné de très bons résultats», a-t-il souligné, en rappelant que cette expérience, qui sera élargie à d'autres wilayas au nord, à l'est et au sud du pays, «répond à une instruction du président de la République visant à créer une élite militaire». La cérémonie s'est poursuivie par la remise, par le président de la République et le chef d'état-major de l'ANP, de diplômes et de grades aux majors des trois promotions sortantes, dont certains sont issus de pays frères et amis, notamment de la Syrie, de la Palestine et du Niger. La cérémonie a été suivie d'exhibitions des équipes sportives de l'AMIA, en particulier, celles de karaté, de judo et de combat militaire qui ont été clôturées par l'exécution de sauts en parachute sur la place d'armes de l'Académie. Après la présentation, sur écran vidéo, de plusieurs exercices des forces navales intervenant en pleine mer pour sauver l'équipage d'un bateau et pour protéger le port d'une attaque, la manifestation s'est achevée par une parade des troupes militaires. La visite du chef de l'Etat à l'AMIA s'est achevée par une cérémonie de remise de présents symboliques à la famille du moudjahid Ali Mendjli, suivie par la signature du livre d'or de l'académie. Né le 7 décembre 1922 à Azzaba, dans la région de Skikda, le colonel Ali Mendjli est issu d'une famille modeste et militante de la cause nationale. Très jeune, il avait rejoint les rangs du mouvement national où il se distingua par son militantisme qui lui valut d'être emprisonné par l'administration coloniale. Il contribua à la préparation du déclenchement de la guerre de Libération nationale dans sa région natale avant de rejoindre, après la tenue du Congrès de la Soummam, la Wilaya II historique. Nommé commandant du 1er bataillon de l'ALN, il dirigea de nombreuses batailles dont celle de Aïn Aksseb à Mila, en 1957, au cours de laquelle furent tués 300 militaires de l'armée coloniale. Membre du Commandement général du Conseil de la révolution en 1959, il représenta l'état-major aux négociations d'Evian. A partir de 1967, le moudjahid Mendjli se retira de la vie publique dans sa région natale où il vécut jusqu'à sa mort en 1998.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)