Algérie

Le président Bouteflika : le premier congrès africain d'allergologie, un "nouveau jalon" dans la coopération scientifique


Le président Bouteflika : le premier congrès africain d'allergologie, un
Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a affirmé samedi à Alger que le premier congrès africain d'allergologie marque un "nouveau jalon" dans la coopération scientifique entre les différents pays d'Afrique et d'Europe.
"Ce premier congrès africain d'allergologie marque un nouveau jalon dans la coopération scientifique entre les différents pays d'Afrique et d'Europe, grâce à l'échange des savoirs et des savoir-faire de nos pays respectifs et contribuera, j'en suis persuadé, à l'édification d'espaces de fraternité et de progrès", a souligné le chef de l'Etat dans un message lu en son nom par le professeur Habib Douagui, président de la société algérienne d'asthmologie, allergologie et d'immunologie clinique.
L'Algérie accueille du 2 au 14 juin le premier congrès et le deuxième atelier africains d'asthmologie, d'allergologie et d'immunologie clinique. Le président de la République a soutenu qu'en organisant cette conférence internationale, l'Algérie entend affirmer, de nouveau, son "engagement" à participer à l'effort collectif de lutte contre les maladies allergiques et respiratoires chroniques et la protection de l'environnement.
Le président Bouteflika a relevé, à cet égard, qu'au cours de ces dernières décennies, l'allergologie a acquis dans le monde des "lettres de noblesses", se réjouissant ainsi que cette spécialité soit enseignée dans la plupart de pays maghrébins.
Le chef de l'Etat s'est réjoui également du fait que l'Algérie abrite le deuxième atelier africain d'asthmologie, d'allergologie et d'immunologie clinique qui, a-t-il ajouté, va permettre la formation des médecins de pays frères et amis africains avec le concours et le soutien des Sociétés d'allergologie européennes.
Il a constaté, toutefois, que "malgré une plus grande mobilisation en faveur du secteur de la santé dans la plupart de nos pays africaines, la situation sanitaire des populations demeure préoccupante car les ressources mobilisées sont encore insuffisantes pour répondre à l'ampleur des besoins dans le domaine des soins curatifs et de la prévention de toutes les maladies et en particulier des malades respiratoires chroniques et des allergies et celle de la protection de l'environnement".
Relevant que les travaux du congrès d'Alger concerneront également le problème des changement climatique, le président de la République a souligné que "l'impact de ce phénomène sur des secteurs aussi sensibles du développement que la santé humaine mais, aussi, l'agriculture, les ressources en eau et les écosystèmes naturels, est déjà une réalité dans plusieurs régions du monde et en Afrique".
"Les effets de ce phénomène affectent de manière désastreuse la dynamique de développement", a déploré le chef de l'Etat.
Il a affirmé, dans ce cadre, que les dernières catastrophes naturelles et leurs conséquences dramatiques sur l'environnement, sur l'homme et probablement sur sa survie, devraient conduire à la "mise en oeuvre d'un partenariat international novateur et sincère, fondé sur les principes d'équité et de responsabilité partagée, en faveur de la protection de notre environnement et pour un développement durable à visage humain".


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