Le président Bouteflika appelle à renforcer le front intérieur face aux risques qui guettent la région

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé au renforcement du front intérieur face aux risques et menaces qui guettent la région."Les vaillants fils de cette Nation doivent se mobiliser et s'unir pour renforcer le front intérieur, afin de parer aux risques qui guettent, à l'heure actuelle, notre région qui grouille de troubles et de menaces", a souligné le chef de l'Etat dans un message lu en son nom par Mohamed Benamar Zerhouni, conseiller auprès du président de la République, à l'occasion de la journée de la Victoire, dont les festivités officielles ont été célébrées cette année à Ghardaïa.Il a souligné que "la construction de ce front intérieur nous concerne tous, le moyen d'y parvenir est le dialogue et la cohésion des rangs"."Etant partisans du dialogue et acquis à ses vertus, l'acceptant tant avec ceux qui divergent avec nous sur la conception politique de la conduite des affaires du pays, qu'avec ceux qui préconisent des idées plus judicieuses que les nôtres, nous ne voyons aucun mal à aller à ce dialogue à la condition que l'on y vienne sans aucune intention préconçue de remettre en cause ce qui a été consacré conformément à la Constitution et par la volonté populaire clairement exprimée", a expliqué le président Bouteflika."L'Algérie est là, et sera toujours là, par la volonté d'Allah, fière et digne grâce à ses valeureux enfants", a-t-il affirmé.Evoquant les événements enregistrés récemment dans certaines régions du pays, le chef de l'Etat a exprimé sa "confiance" quant à la capacité des Algériens de "surmonter (...) toutes les difficultés qui peuvent survenir au cours de notre parcours commun vers le progrès et le bien-être au bénéfice de la collectivité nationale dans son ensemble"."Mon attachement à l'unité de la Nation algérienne n'a d'équivalent que mon attachement à l'intégrité territoriale de notre pays", a soutenu le chef de l'Etat, assurant qu'il "n'éprouve aucune aversion qui puisse surpasser celle que j'ai, a-t-il dit, pour la division des enfants de l'Algérie et pour le fanatisme racial, religieux ou régional, d'où qu'il vienne".