Le président Bouteflika

A la faveur de la commémoration par le peuple algérien de deux événements historiques en l'occurrence la Journée nationale du Chahid et le double anniversaire du 24 février, marquant la création de l'UGTA (1956), et la nationalisation des hydrocarbures (1971), le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a notamment rappelé la jeunesse algérienne de continuer à s'inspirer des sacrifices des valeureux chouhada pour davantage de détermination au service de l'Algérie. Par la même occasion il a exhorté tous les enfants du pays à exercer leur droit pour choisir leurs représentants en se rendant massivement au prochain scrutin législatif. Cette insistance du chef de l'Etat se veut un défi singulier pour tout le monde à relever afin de répondre collectivement à tous les détracteurs de l'Algérie, de ses institutions et de sa marche vers la démocratie. Une manière de prouver à ces derniers qu'aucun citoyen algé- rien n'est écarté de sa participation à la vie nationale surtout quand il s'agit des intérêts de la nation. Les citoyens ont suivi avec beaucoup d'attention et d'int érêt ces deux messages du chef de l'Etat et où toutes ses préoccupations ont été expos ées au peuple, l'intérêt qu'il porte aux problèmes qui se pose dans cette importante étape du renouveau national. Il est noté de ce fait que le développement socio-économique du pays, la démocratie et l'instauration d'un dialogue totalement libre avec toutes les catégories sociales et la classe politique sont aussi les préoccupations majeures du chef de l'Etat. L'importante étape à laquelle est parvenue le pays sur tous les fronts et domaines permet aujourd'hui à tout le monde, pour participer par la réflexion et l'action à l'édification d'une société moderne et assez émancipée. Dans le message à l'occasion du double anniversaire du 24 février, le premier magistrat du pays s'est adressé particulièrement aux travailleuses et aux travailleurs qui doivent être conscients des probl èmes de la conjoncture actuelle, conséquence de la crise du baril de pétrole parce que ces derniers constituent la majorité écrasante de la population active mais aussi cela correspond au rôle et au devoir qu'ils doivent assumer et à la place qui leur revient dans l'augmentation de la production et la diversification de l'économie nationale. Etant donné la place que le président Abdelaziz Bouteflika leur accorde les travailleuses et les travailleurs doivent comprendre que le pays attend d'eux, entre autres, l'enrichissement de la démocratie et la consolidation des acquis par la lutte et le travail. A ce propos, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika souligne : " La mobilisation constante des travailleurs et travailleuses de l'Algérie procède véritablement de leurs sens de citoyenneté et de leur fierté des principes de notre glorieuse Révolution, dont la Déclaration du 1er novembre a proclamé le combat libérateur en lui traçant un objectif clair, à savoir l'édification d'un Etat démocratique et social dans le cadre des préceptes de notre religion. En effet, l'Algérie est demeurée, depuis le recouvrement de son indépendance, attachée à ses options sociales et n'a cessé d'œuvrer à la concrétisation d'un développement économique à même de conforter la souveraineté nationale et garantir la dignité du citoyen. L'Etat de l'Algérie postind épendance a œuvré avec détermination à effacer les stigmates de l'enfer colonial, notamment en matière de privation d'enseignement, de logement, d'emplois voire même de famine. L'Algérie s'est attelée dès lors, avec de faibles revenus, à assurer l'emploi et l'enseignement à ses enfants et à insuffler la vie dans les quatre coins du pays. La décision de nationaliser les hydrocarbures de notre pays, vint alors pour renforcer les revenus de l'Algérie et propulser son développement, sa construction et son édification. La décision de nationalisation a été également suivie de deux plans quadriennaux de développement ayant changé profondé- ment l'image de l'Algérie, qui entra alors de plein fouet dans l'ère de l'industrialisation, de la construction des universités, la promotion de l'agriculture, l'édification des hôpitaux et d'autres réalisations à travers le territoire national. Les travailleurs et les travailleuses ont été les premiers à tirer profit de ces options économiques dont ils sont, en même temps, les artisans sur le terrain grâce à leur effort et la sueur de leur front mais aussi grâce à leur enthousiasme débordant… ". Le chef de l'Etat a été très clair dans ses deux messages, en précisant que le pays subit aujourd'hui les retombées d'une crise économique qui secoue les pays avanc és accompagnée du recul des cours du pétrole et des fluctuations de son marché mondial… ". Plus loin, le chef de l'Etat rappelle que " la véritable victoire pérenne sur cette crise financière est celle de mettre l'Algérie à l'abri de son itération tout comme elle exige de nous, Algériennes et Algériens, une relance solide et multidimensionnelle aux fins de mettre sur rails le processus de construction de l'économie nationale, une économie libérée et de l'hégémonie des hydrocarbures et diversifiée à l'image de la diversification des capacités agricoles, touristiques, minières, industrielles et autres de notre pays. Au cœur de cette même bataille que nous dicte de mener le devoir national, mes frères et sœurs travailleurs, vous représentez le bouclier de l'Algérie et l'exemple à suivre pour perpétuer ce noble objectif et conforter nos choix nationaux et sociaux hérités de notre glorieuse Révolution. Des choix désormais inscrits au centre de nos constantes nationales… " En exhortant à l'accroissement de la production, à l'amélioration de la productivité et à la diversification de l'économie nationale, le président de la République, vise ainsi tous les secteurs et s'adresse à toutes les forces productives et gestionnaires concernés pour relever ce grand défi. Car la finalit é de l'étape actuelle est la promotion de l'homme dans tous les domaines, le sérieux dans le travail constituant le moyen d'atteindre cet objectif. Cela exige une prise de conscience de l'importance de la crise financière que subit le pays depuis la mi-mai 2014.