Algérie

Le Président accuse des combattants étrangers



"Attaque terroriste et tentative de coup d'Etat", ainsi a qualifié le président kazakh les violentes émeutes qui ont éclaté" la semaine dernière" dans son pays. L'on dénombre par ailleurs 8 000 arrestations.Le président du Kazakhstan a accusé, hier, des "combattants" étrangers venus d'autres pays d'Asie centrale, d'Afghanistan et du Moyen-Orient, d'avoir participé aux récentes émeutes meurtrières qu'il a qualifiées d'"attaque terroriste". "Je n'ai aucun doute qu'il s'agit d'une attaque terroriste, un acte organisé et bien préparé contre le Kazakhstan avec la participation de combattants étrangers de pays d'Asie centrale, y compris d'Afghanistan.
Des combattants du Moyen-Orient ont également participé", a dit Kassym-Jomart Tokaïev, selon un communiqué de ses services résumant un entretien avec le président du Conseil européen, Charles Michel. Le même argument a été repris par le président russe Vladimir Poutine pour justifier l'envoi de troupes dans le pays voisin.
Le président Tokaïev a assuré, hier, que son pays avait vaincu une "tentative de coup d'Etat", en référence aux émeutes meurtrières de la semaine passée, promettant le départ sous peu des troupes russes appelées à la rescousse.
Lors d'une visioconférence, le président Tokaïev a fait le bilan des événements devant son homologue russe Poutine et d'autres alliés qui ont déployé plus de 2 000 hommes dans l'ex-République soviétique.
Lui comme Poutine ont promis un retrait de ces forces une fois leur mission accomplie, tout en affirmant que les événements sanglants de la semaine dernière avaient été orchestrés depuis l'étranger.
"Leur objectif est apparu clairement : saper l'ordre constitutionnel, détruire les institutions de gouvernance et prendre le pouvoir. Il s'agissait d'une tentative de coup d'Etat", a soutenu le président Tokaïev. Selon lui, le pays a été victime de "forces terroristes" organisées, incluant "des islamistes, des criminels, des casseurs et des petites frappes".
Le président kazakh doit présenter aujourd'hui devant le Parlement la composition du nouveau gouvernement, le précédent ayant été limogé la semaine dernière dans un effort initial pour calmer les protestations.
Vladimir Poutine a également estimé que le Kazakhstan avait fait face à une "agression du terrorisme international", évoquant des "bandes d'hommes armés", disposant "clairement d'une expérience de combat" et qui étaient, selon lui, formés dans des "centres à l'étranger".
Il a ensuite averti que Moscou ne tolérerait pas de "révolutions de couleur" en ex-URSS, formule récurrente pour décrire des révoltes orchestrées, selon le Kremlin, par l'Occident dans des pays ex-soviétiques depuis les années 2000.
Vladimir Poutine, a affirmé hier que les forces de son pays et alliées envoyées au Kazakhstan pour épauler le pouvoir visé, selon lui, par le "terrorisme international", quitteraient le pays dès la fin de leur mission.

R.I./ Agences


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