Algérie

Le président abroge une loi anti-licenciements



Le président argentin Mauricio Macri a mis son véto vendredi à une loi antilicenciements votée au parlement par l'opposition, ce qui pourrait déclencher une mobilisation sociale.Le président argentin Mauricio Macri a mis son véto vendredi à une loi antilicenciements votée au parlement par l'opposition, ce qui pourrait déclencher une mobilisation sociale.La loi adoptée jeudi prévoyait une interdiction de licencier pendant six mois, dans un contexte économique et social tendu. Les syndicats dénoncent 150.000 suppressions d'emplois depuis le début de l'année, aussi bien dans le public que dans le privé. Dans une intervention télévisée vendredi, Mauricio Macri s'est voulu rassurant, garantissant que les réformes impopulaires engagées depuis le début de son mandat allaient porter leurs fruits.La 3e économie d'Amérique latine tourne aujourd'hui au ralenti, l'inflation devrait dépasser les 30 % en 2016, l'Etat réduit ses subventions aux factures d'eau, d'électricité, gaz, aux tickets de métro et bus. Les Argentins sont inquiets. La crainte de perdre son travail est partagée par 48,3 % des Argentins. Le pays compte un million de pauvres de plus depuis décembre et la pauvreté touche désormais 34,5 % de la population.Le chef de l'Etat argentin a justifié le véto à la loi anti-licenciements en affirmant que ce texte n'aidait pas à "accroître" le climat de confiance dont son projet économique a besoin. Il souhaite créer de l'emploi et attirer de nouveaux investissements étrangers dans ce pays de 41 millions d'habitants. Mauricio Macri, fils d'un milliardaire italien qui a fait fortune en Argentine, a rompu avec la politique économique de Cristina Kirchner en supprimant notamment le contrôle des changes et les restrictions aux importations.La loi abrogée était soutenue par les cinq centrales syndicales d'Argentine. Les syndicats sont puissants en Argentine et leur action a contraint nombre de présidents à écourter leur mandat. Avant l'annonce de M. Macri, les fédérations avaient menacé de lancer une grève nationale en cas de véto de la loi.La loi adoptée jeudi prévoyait une interdiction de licencier pendant six mois, dans un contexte économique et social tendu. Les syndicats dénoncent 150.000 suppressions d'emplois depuis le début de l'année, aussi bien dans le public que dans le privé. Dans une intervention télévisée vendredi, Mauricio Macri s'est voulu rassurant, garantissant que les réformes impopulaires engagées depuis le début de son mandat allaient porter leurs fruits.La 3e économie d'Amérique latine tourne aujourd'hui au ralenti, l'inflation devrait dépasser les 30 % en 2016, l'Etat réduit ses subventions aux factures d'eau, d'électricité, gaz, aux tickets de métro et bus. Les Argentins sont inquiets. La crainte de perdre son travail est partagée par 48,3 % des Argentins. Le pays compte un million de pauvres de plus depuis décembre et la pauvreté touche désormais 34,5 % de la population.Le chef de l'Etat argentin a justifié le véto à la loi anti-licenciements en affirmant que ce texte n'aidait pas à "accroître" le climat de confiance dont son projet économique a besoin. Il souhaite créer de l'emploi et attirer de nouveaux investissements étrangers dans ce pays de 41 millions d'habitants. Mauricio Macri, fils d'un milliardaire italien qui a fait fortune en Argentine, a rompu avec la politique économique de Cristina Kirchner en supprimant notamment le contrôle des changes et les restrictions aux importations.La loi abrogée était soutenue par les cinq centrales syndicales d'Argentine. Les syndicats sont puissants en Argentine et leur action a contraint nombre de présidents à écourter leur mandat. Avant l'annonce de M. Macri, les fédérations avaient menacé de lancer une grève nationale en cas de véto de la loi.


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