Le préscolaire : Des places, mais pas pour tous Jijel : les autres articles

En ce début de rentrée scolaire, et alors que les cours sont censés avoir commencé, l'on se bouscule encore devant les portes des écoles primaire.
Pour inscrire son enfant en préscolaire, il faut attendre. Cette attente peut encore durer sans que la demande soit pour autant satisfaite. Des enseignants sont unanimes à dénoncer les difficultés dans lesquelles se débat le secteur. Selon eux, les infrastructures existantes sont à bout de leur capacité. Au manque de salles destinées aux classes de préscolaire, s'ajoute l'absence de postes budgétaires en mesure de combler la demande. Beaucoup de parents se sont ainsi vus refuser l'inscription de leurs enfants faute de salles de classe disponibles, selon ces enseignants.
Un directeur d'école dans la commune de Settara, a indiqué que les élèves du préscolaire sont habituellement inscrits avant la fin de l'année. «Mais cette année, on a attendu jusqu'à la rentrée pour les inscrire», a-t-il fait savoir. Pour le préscolaire, l'on ne doit pas dépasser 25 élèves par classe, mais dans certaines écoles, face à la forte demande, le nombre d'enfants peut aller au-delà, selon les explications de notre interlocuteur. Dans la ville d'El Milia, le problème du manque de places se pose avec acuité dans les écoles du centre urbain. Dans les localités périphériques, la situation est cependant mieux gérée.