Choc des ambitions, échanges d'insultes, accusations de violences et appel acerbe au chef de l'Etat: le premier parti de Tunisie, Nidaa Tounes, apparaît au bord de l'implosion, menaçant de parasiter l'action d'un gouvernement déjà vivement critiqué. Affaibli par le départ de Béji Caïd Essebsi, 88 ans, premier président démocratiquement élu, "l'Appel de la Tunisie" est miné depuis des mois par une "bataille de succession" qui oppose principalement son secrétaire général, Mohsen Marzouk, au fils du chef de l'Etat, Hafedh Caïd Essebsi. L'animosité entre les clans des deux quinquagénaires est montée d'un cran dimanche avec des accusations de violence lors d'une réunion du bureau exécutif. Postées sur internet et abondamment reprises, des images montrent un groupe de personnes munies de bâtons bloquer l'entrée d'un bâtiment. Des accusations réciproques ont ensuite fusé.
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Posté Le : 03/11/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com