Algérie

Le Premier ministre libyen accuse les Frères musulman d'avoir fomenté son enlèvement jeudi à Tripoli



Le Premier ministre libyen accuse les Frères musulman d'avoir fomenté son enlèvement jeudi à Tripoli
Avec des mots à peine voilés, Ali Zeidan a accusé les Frères musulmans d'être derrière son enlèvement la veille par un groupe armé à Tripoli. Pour lui, il s'agit d'une « tentative de coup d'Etat » suite à leur échec à faire destituer son gouvernement par l'Assemblée.Le Premier ministre libyen Ali Zeidan a qualifié son enlèvement la veille par un groupe armé non identifié de « tentative de coup d'Etat ». « Je ne pense pas qu'on puisse fermer un quartier à la circulation sans que l'ordre en ait été donné. Ceci est une tentative de coup d'Etat contre la légitimité », a-t-il déclaré qualifiant le kidnapping d'acte « criminel » et « terroriste ».
Ali Zeidan avait été enlevé jeudi par un groupe armé dans un hôtel de Tripoli où il réside. Il a été relâché après quelques heures.
Le premier ministre libyen a accusé, dans son discours, un parti politique qu'il n'a pas nommé d'être l'instigateur de cet enlèvement et de « pousser le pays vers le chaos ». Ce parti, a-t-il expliqué, avait tenté cette semaine de le faire destituer par le Congrès général national (CGN, Assemblée). « Ils n'ont pas pu faire tomber le gouvernement démocratiquement, alors ils ont eu recours à la force », a-t-il commenté.
Le parti dont il s'agit est, selon toute vraisemblance, le Parti pour la justice et la construction (PJC), aile légale des Frères musulmans libyens qui détient cinq portefeuilles ministériels.
Ali Zeidan est accusé par ses adversaires à l'Assemblée d'avoir échoué à régler les graves problèmes de sécurité dans lesquels se débat la Libye - et dont son enlèvement, en pleine capitale, est, d'ailleurs, la plus parfaite illustration. Lui accuse ses détracteurs de bloquer l'action de son équipe, en bloquant le budget et en empêchant la construction d'une armée forte à même de mettre fin à l'instabilité.
Le discours d'Ali Zeidan a été prononcé quelques heures après un attentat à la voiture piégée qui a pris pour cible le consulat du Suède à Benghazi (Est) et qui a été perpétré quelques jours après la capture à Tripoli d'un responsable d'Al-Qaïda, Abou Anas al-Libi, par un commando américain.


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