Algérie

Le Premier ministre dément



Le Premier ministre dément
Une crise politique inédite se profile à l'horizon en Libye d'où a émané, hier, un parfum de coup d'Etat. L'ancien chef d'état-major de l'Armée de terre, le major-général Khalifa Hafter, a annoncé, dans un discours de onze minutes, diffusé par la Télévision nationale, le gel du Congrès national et du gouvernement et une feuille de route en cinq points, prévoyant, entre autres, la création d'un comité présidentiel présidé par la Cour suprême et la désignation d'un nouveau Premier ministre. Selon la chaîne de télévision Al Arabiya, les forces alliées à Hafter ont pris le contrôle de plusieurs ports stratégiques à Tripoli et l'ancien chef d'état-major disposerait de l'appui des hauts gradés de l'armée. Le Premier ministre, Ali Zidane, dément. « La situation est sous contrôle », dit-il, qualifiant les rumeurs propagées sur les réseaux sociaux de « ridicules ». « Toutes les positions militaires sont sous le contrôle des ministères de la Défense et de l'Intérieur », affirme le porte-parole de l'armée. Dans certaines capitales, on « interprète » la déclaration de l'ex-réfugié aux USA, jusqu'en mars 2011, quand il est arrivé à Benghazi dans les bagages de l'Otan, comme une menace de coup d'Etat. D'où la prise, depuis un mois, de plusieurs localités, principalement au Sud, par des forces nationalistes. Mercredi dernier, Nouri Abou Seheïnman, le président du Congrès, a mis en garde les officiers de l'armée. Il a demandé de se tenir à l'écart des querelles politiques et de la trentaine d'officiers qui auraient tenu, selon les renseignements généraux, mardi passé, des réunions secrètes pour « prendre le pouvoir » et annoncer la création d'un « Conseil supérieur de protection de la révolution ». « La loi interdit aux membres de l'armée de mener des démarches secrètes ou de tenir des réunions à connotation politique », dit-il. C'est dans ce climat politique confus que le Parti pour la justice et la construction, la deuxième force au Parlement, derrière l'Alliance des forces nationales (libérale), appelle à des élections anticipées. Le bras politique des Frères musulmans a signalé, le 21 janvier dernier, le retrait de ses cinq ministres du gouvernement. Il estime que le gouvernement n'est pas capable de mener le pays à bon port et qu'il avait échoué dans les principaux dossiers de la période de transition. D'ici le 20 février, date prévue pour les élections de la Constituante, le climat politique va-t-il se dégrader davantage en Libye où à la scène politique très mouvante, vient s'ajouter une résurgence du tribalisme '




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