Algérie

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, achève sa visite à N'Djamena (Tchad)



Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, achève sa visite à N'Djamena (Tchad)
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a achevé jeudi dernier sa visite à N'Djamena (Tchad), où il a représenté le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la réunion du Comité de haut niveau de l'Union africaine (UA) sur l'agenda de développement post 2015 et au cours de laquelle les 10 pays membres du comité se disent convaincus que l'adoption du communiqué de N'Djamena relatif à la position commune africaine sur l'agenda de développement post 2015, un cadre approprié, leur permet de parler d'une seule voix et de coordonner leurs efforts pour réaliser les aspirations des populations africaines au développement socioéconomique axé sur une croissance inclusive dans le cadre de cette agenda.Il est important de préciser que l'adoption du document relatif à l'agenda de développement post 2015 de l'Afrique intervient suite à la prise de décision par la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA, tenue en mai 2013, de créer un comité de haut niveau des chefs d'Etat et de gouvernement sur l'Agenda de développement post 2015. Elle intervient, également, à la demande de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine, lors de la conférence du 31 janvier 2014 à Addis Abeba. rôle de l'Algérie en AfriqueAinsi et lors des travaux de la rencontre, M. Sellal avait indiqué que grâce à ses efforts, l'Afrique disposait, aujourd'hui, d'une "vision stratégique cohérente" pour promouvoir, de manière "efficace", ses intérêts dans les négociations globales. Il avait relevé l'importance du continent africain d'"acter" sa présence au sein de la communauté internationale par une contribution "substantielle" pouvant avoir un impact sur les débats des processus intergouvernementaux où les décisions sont prises. Si l'Afrique n'a pas été associée, comme l'exige son "poids géopolitique" et son "potentiel humain" à la définition des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), elle entend cette fois-ci, "grâce à la qualité de sa vision stratégique consignée dans des documents pertinents", peser dans le processus de formulation des décisions, avait affirmé le Premier ministre. Concernant le rôle de l'Algérie, le président tchadien, Idriss Déby Itno, a indiqué que "L'Algérie est un grand pays au sein de l'UA et son rôle, aujourd'hui, est plus qu'important dans la construction et le développement de l'Afrique", a déclaré à la presse M. Déby Itno, en marge de la réunion du comité de haut niveau de l'Union africaine sur l'agenda pour le développement post 2015. Il a précisé que "le rôle de l'Algérie dans la libération et la construction de l'Afrique ne datent pas d'aujourd'hui". "L'Algérie a été l'un des premiers Etats à contribuer à la libération de l'Afrique", a rappelé le président tchadien.Dans ce même ordre d'idées et pour atteindre les objectifs tracés, M. Sellal avait préconisé d'extirper les causes profondes des conflits et de l'instabilité et de prendre toutes les mesures à même d'assurer la prévention à travers notamment une coopération transfrontière dynamique et la mise en oeuvre de programmes de reconstruction post-conflit, dans le cadre de l'Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA)". Ainsi le Comité de haut niveau de l'UA sur l'agenda de développement post 2015 avait adopté le "communiqué de N'Djamena" relatif à la position commune africaine sur l'agenda de développement post 2015, dans lequel les pays membres se sont dit prêts à parler d'une seule voix et à coordonner leurs efforts pour réaliser les aspirations des populations africaines au développement socioéconomique Les pays participant ont en outre, mis en exergue le pilier paix et sécurité en soulignant son caractère indissociable avec le développement et invité les pays africains à s'approprier la position commune africaine axée sur les six piliers qui répondent aux aspirations des populations africaines. Ces piliers concernent la transformation économique structurelle et la croissance inclusive, la science, technologie et innovation, le développement axé sur l'être humain, la durabilité environnementale et la gestion des ressources naturelles. Il s'agit aussi de la gestion des risques de catastrophes naturelles, la paix et la sécurité ainsi que le financement et le partenariat. Enfin, les signataires du communiqué de N'Djamena relatif à la position commune africaine sur l'agenda de développement post 2015 ont exprimé également leur appréciation pour le rôle de coordination joué par la commission de l'UA et pour l'appui technique apporté par le NEPAD, la BAD, le PNUD, et la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA).




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