Ville paralysée, services administratifs fermés, circulation bloquée, tels sont les faits majeurs de la virée hier du président candidat à Chlef. Même après avoir quitté la ville à destination de Aïn Defla, la situation est restée inchangée avec sont lot de contraintes et de perturbations de la vie socioéconomique locale.
ChlefDe notre bureauLe déplacement de Bouteflika était pourtant très attendu par les Chélifiens, en particulier les 18 000 familles occupant les habitations en préfabriqué depuis le séisme de 1980.Bien avant l'arrivée de Bouteflika pour son meeting au CCI, le coordinateur des cités en préfabriqué réalisées suite au séisme de 1980, s'est mis à danser dans la salle, croyant que le président candidat allait annoncer des mesures importantes concernant ce dossier, comme l'a laissé entendre la rumeur ayant circulé ces derniers jours. Il n'en a rien été puisqu'à aucun moment le président candidat n'a abordé ce sujet. Il a juste déclaré que le « projet doit se poursuivre et que nous n'accepterons jamais que ce dossier soit utilisé à des fins politiques par les uns et les autres. » Il a plutôt fait allusion aux « villes nouvelles » qui sont en construction à la périphérie des communes voisines de Chlef et de Chettia et pour lesquelles il a recommandé des « études sérieuses en matière d'aménagement et de conception architecturale ». Il reconnaît pourtant que la wilaya a « beaucoup souffert des catastrophes humaines et naturelles et qu'elle a connu aussi des problèmes avant l'indépendance ».Ces problèmes, a-t-il dit, ont été suivis par d'autres, notamment au cours de la décennie noire où « la wilaya a été la plus touchée par la tragédie ». Il dit aussi connaître assez bien la région et ses combattants durant la guerre de Libération nationale, dont le député actuel du FLN, Omar Benmahdjoub qui n'était pas présent à son meeting pour des raisons inconnues. A la sortie de la salle, les citoyens, qui attendaient l'engagement du président candidat sur la question du préfabriqué et d'autres préoccupations, ne cachaient pas leur déception. Ils n'ont pas eu droit « à une réponse concrète à leurs attentes ni à un quelconque geste du premier magistrat candidat à sa propre succession ». Et dire que le déplacement de Bouteflika à Chlef était placé sous le signe de la « réconciliation » après les violentes émeutes qui avaient secoué la région en avril 2008.
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Posté Le : 31/03/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. Yechkour
Source : www.elwatan.com