Algérie

"Le PRA n'a aucun problème organique"


Le secrétaire général du Parti du renouveau algérien (PRA), Kamel Bensalem, a assuré que sa formation politique "active normalement et ne rencontre pas de problème organique avec quiconque", en réaction à des supputations sur des velléités de contestation internes au parti. Il en veut pour preuve la dernière réunion du conseil national de la formation qu'il a d'ailleurs qualifiée d'ordinaire, et qui a permis, selon lui, d'aborder les questions socioéconomiques et politiques du pays, en présence des médias nationaux. Cette réunion, marquée par la participation des secrétaires de wilaya, s'est assigné l'objectif de discuter des questions internes au parti, notamment la structuration ainsi que l'élection d'un bureau national et de préparer les futures échéances électorales, particulièrement la présidentielle. Mais, n'ayant pu élire son bureau national, cette session du conseil national a été laissée ouverte, selon M. Bensalem.Cette session ordinaire intervient après le congrès des 10 et 11 février 2017, qui a permis d'asseoir la légitimité de la direction sur le parti suite aux contestations créées par des "gens étrangers au parti", a-t-il affirmé, et ce, en pointant du doigt un ancien membre du bureau national qui réclame la présidence du parti à travers les médias. Or, "cette personne est exclue définitivement du parti depuis 2013", indique Kamel Bensalem, en présentant les documents qui l'attestent dont une copie de la décision d'exclusion. "J'ai usé de mes prérogatives pour geler ses activités le 28 janvier 2013, puis j'ai convoqué la commission de discipline qui a pris cette décision de l'exclure définitivement du parti, le 2 avril 2013", a affirmé notre interlocuteur, ajoutant que "le dossier a été transmis au ministère de l'Intérieur, qui a pris cela en considération". La décision a été ensuite notifiée au concerné par huissier de justice et par une publicité à l'APC et au tribunal, sans avoir introduit un recours. Ayant ensuite introduit un recours quant à ce congrès auprès du tribunal administratif, en date du 29 novembre 2017, "sa plainte a été rejetée pour absence de qualité de plaignant", assure M. Bensalem. Le concerné, d'après M. Bensalem, a été également condamné par un jugement exécutoire l'obligeant à remettre un double des clés du siège à la direction actuelle. "L'exécution de ce jugement a eu lieu et les clés ont été remises, mais l'affaire a été portée devant le pénal", a précisé le SG du PRA. Il a indiqué, en outre, que le retrait de confiance exhibé par l'ancien membre du bureau national et d'autres membres du conseil, qui avaient été exclus et qui ne font plus partie organiquement du parti, n'existe pas dans les statuts du parti, en expliquant avoir été élu par le congrès qui, seul, peut décider de mettre fin au mandat du secrétaire général, même s'il avait eu les 2/3 du parti. Le PRA, qui a participé aux dernières élections locales, dispose d'un nombre de 100 élus et d'un poste de président d'APC.
A. R.
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