Une hausse des prix des produits alimentaires sera observée prochainement. Les féculents et certains produits laitiers sont concernés. Une augmentation qui franchit le seuil normal des prix et qui met les ménages dans encore plus d'embarras.Une hausse des prix des produits alimentaires sera observée prochainement. Les féculents et certains produits laitiers sont concernés. Une augmentation qui franchit le seuil normal des prix et qui met les ménages dans encore plus d'embarras.Selon des sources concordantes, la prochaine hausse des prix concernera certains produits de première nécessité tels féculents (pois chiches, haricots, lentilles). Des fourchettes d'augmentation seront entre 10 et 50 DA selon les produits, le sachet de lait et le pain qui sont toujours subventionnés ne sont pas concernés par cette hausse.En effet, si l'on prend les prix des lentilles et des haricots, ils sont actuellement respectivement de 250 à 300 DA. Une hausse de plus mettra ces produits hors de portée des catégories de consommateurs qui sont obligées de ne consommer que ces denrées. Les prix du lait conditionné par certains opérateurs observe déjà une hausse depuis quelques mois.Bien que le gouvernement, par le biais du ministère du commerce, n'ait pas souligné l'importance de cette brutale décision, il n'en demeure pas moins que ce procédé qui évite de trop communiquer sur les prix des denrées alimentaires est une pratique que l'on veut imposer aux ménages algériens. Pour Mustapha Zebdi, président de l'Association nationale des consommateurs « cette hausse est une traduction de la dévaluation de la monnaie nationale mais cet argument ne tient pas la route ».Ce dernier, qui a réagi dans une déclaration publique n'a pas omis de mettre en garde contre « augmentation inexpliquée ». Hormis cette association, la plupart des autres institutions font la sourde oreille sur un problème qui va encore faire chuter le pouvoir d'achat qui est déjà égratigné ces derniers temps. Le dinar en effet, qui poursuit sa descente aux enfers, a certes un impact sur la consommation mais au point où sont les choses, les citoyens parmi les classes déshéritées et même moyennes devront se serrer la ceinture.Une autre source, proche du dossier, révèle que même d'autres produits de l'électroménager fabriqués localement ne seront pas épargnés par le renchérissement de leurs prix de vente. Pour la plupart des patrons des marques connues en Algérie, c'est l'incidence des taxes qui va les obliger à répercuter cette hausse sur les prix de vente.Pour eux, c'est le choix du gouvernement qui a décidé de réduire les importations trop coûteuses. Or dans cette équation, c'est « le citoyen qui reste perdant » selon l'expression d'un des membres de la protection des consommateurs. Rappelons qu'une des recommandations du pacte économique et social, qui n'a pas encore été avalisé au niveau officiel, exhorte l'exécutif « à établir un système de parité entre salaires et pouvoir d'achat ».Ce qui jusque-là n'a pas été réalisé. Une des études réalisées par la commission sociale et économique de l'UGTA avait mentionné que le salaire moyen des Algériens est loin des standards mondiaux du pouvoir d'achat. L'écart s'est creusé nettement au point où le citoyen algérien consacre plus de la moitié de son budget pour la nourriture et les soins.Selon des sources concordantes, la prochaine hausse des prix concernera certains produits de première nécessité tels féculents (pois chiches, haricots, lentilles). Des fourchettes d'augmentation seront entre 10 et 50 DA selon les produits, le sachet de lait et le pain qui sont toujours subventionnés ne sont pas concernés par cette hausse.En effet, si l'on prend les prix des lentilles et des haricots, ils sont actuellement respectivement de 250 à 300 DA. Une hausse de plus mettra ces produits hors de portée des catégories de consommateurs qui sont obligées de ne consommer que ces denrées. Les prix du lait conditionné par certains opérateurs observe déjà une hausse depuis quelques mois.Bien que le gouvernement, par le biais du ministère du commerce, n'ait pas souligné l'importance de cette brutale décision, il n'en demeure pas moins que ce procédé qui évite de trop communiquer sur les prix des denrées alimentaires est une pratique que l'on veut imposer aux ménages algériens. Pour Mustapha Zebdi, président de l'Association nationale des consommateurs « cette hausse est une traduction de la dévaluation de la monnaie nationale mais cet argument ne tient pas la route ».Ce dernier, qui a réagi dans une déclaration publique n'a pas omis de mettre en garde contre « augmentation inexpliquée ». Hormis cette association, la plupart des autres institutions font la sourde oreille sur un problème qui va encore faire chuter le pouvoir d'achat qui est déjà égratigné ces derniers temps. Le dinar en effet, qui poursuit sa descente aux enfers, a certes un impact sur la consommation mais au point où sont les choses, les citoyens parmi les classes déshéritées et même moyennes devront se serrer la ceinture.Une autre source, proche du dossier, révèle que même d'autres produits de l'électroménager fabriqués localement ne seront pas épargnés par le renchérissement de leurs prix de vente. Pour la plupart des patrons des marques connues en Algérie, c'est l'incidence des taxes qui va les obliger à répercuter cette hausse sur les prix de vente.Pour eux, c'est le choix du gouvernement qui a décidé de réduire les importations trop coûteuses. Or dans cette équation, c'est « le citoyen qui reste perdant » selon l'expression d'un des membres de la protection des consommateurs. Rappelons qu'une des recommandations du pacte économique et social, qui n'a pas encore été avalisé au niveau officiel, exhorte l'exécutif « à établir un système de parité entre salaires et pouvoir d'achat ».Ce qui jusque-là n'a pas été réalisé. Une des études réalisées par la commission sociale et économique de l'UGTA avait mentionné que le salaire moyen des Algériens est loin des standards mondiaux du pouvoir d'achat. L'écart s'est creusé nettement au point où le citoyen algérien consacre plus de la moitié de son budget pour la nourriture et les soins.
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Posté Le : 21/02/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : FAYÇAL ABDELGHANI
Source : www.lemidi-dz.com