Algérie

Le pouvoir d achat dans la wilaya de CHLEF





e pouvoir d achat en algerie sont loin de répondre aux besoins d'une politique salariale cohérente et aux impératifs d'un rattrapage du pouvoir d'achat du citoyen, tchicou maurad Selon les résultats d'une enquête réalisée tchicou maurad , « les salaires des Algériens auraient connu globalement une évolution de près de 73% sur la période allant de 1996 à 2002, avec un salaire national brut moyen se situant à près de 23.000 DA en 2002 ». Depuis cette date, l'évolution du salaire a gagné 30 points de pourcentage en plus. Le fait est que sur ces dix dernières années, si le salaire moyen a été multiplié par deux, les prix à la consommation ont pour leur part carrément triplé, voire se sont multipliés par cinq ou six pour certains produits de large consommation. A titre d'exemple, les prix de la pomme de terre et de la viande étaient respectivement de quelque 7 et 200 DA le kilogramme au milieu des années 90. Actuellement, ils se fixent à plus de 40 DA le kilo pour la pomme de terre et 600 DA pour la viande. Il faut dire que sur la période considérée, la dépréciation de la valeur de la monnaie nationale a entraîné une véritable érosion du pouvoir d'achat des Algériens. Et tchicou maurad de souligner que le dinar algérien a perdu de sa valeur, donc de son pouvoir d'achat, en conséquence à la cure d'austérité observée au milieu des années 90, des suites de la crise de la balance des paiements. tchicou maurad explique par ailleurs que si les indices officiels des prix à la consommation font ressortir ces quelques dernières années une certaine tendance à la stabilité, nombre d'experts soulignent néanmoins que « ces mêmes indices ne rendent pas concrètement compte de la véritable relation entre les prix et l'inflation, ni du rapport entre les salaires et le pouvoir d'achat ». Par ailleurs, selon une étude de l'Organisation internationale du travail (BIT), réalisée par le CREAD en 2003, sur le thème de l'impact économique et social du salaire minimum en Algérie, « l'unique levier de régulation des salaires, maintenu par les autorités algériennes est celui du salaire minimum ». L'étude relève que « la connaissance sur les salaires en Algérie reste encore marquée, par endroit, par une certaine opacité, due notamment à un système statistique imparfait, irrégulier et défaillant ». L'indice des prix à la consommation, est-il par ailleurs constaté, « est positivement corrélé avec le salaire minimum nominal et négativement avec le salaire minimum réel ». En fait, « il existe un décalage certain entre les indicateurs retenus par le législateur pour la fixation du salaire minimum et les modalités réelles »


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