Algérie

"Le pouvoir au peuple"



Le soulèvement populaire a montré sa vigueur en ce 17e vendredi, qui a vu une présence de plus en plus de jeunes venus exprimer leur ras-le-bol de la persistance de certains symboles du pouvoir. Même l'incarcération des figures parmi les plus emblématiques du système ne semble pas satisfaire les exigences de la rue qui tient à ses revendications pour une véritable rupture avec un système qui a mené le pays à la crise."Klitou lebled ya sarrakine" (vous avez pillé le pays) a, encore une fois, été réitéré par les centaines de voix de citoyens qui sont venus de toutes parts de la ville dans une marche qui a sillonné les rues adjacentes au siège de la wilaya. "Al madda 7, echaâb houa essoulta" (article 7, le pouvoir au peuple), a scandé la foule pour faire entendre aux décideurs que rien ne se fera dans le cadre des institutions en place qui ont toujours favorisé la fraude et détourné la volonté populaire. Parce que rien n'est encore acquis tant que les principales têtes du système sont toujours là, dont le départ est une exigence pour la foule qui a répété à l'unisson : "Mazal, mazal, Bedoui ou Bensalah" (il reste encore Bedoui et Bensalah).
La foule a clairement exprimé sa volonté de voir partir le gouvernement en criant haut et fort que les man?uvres du gouvernement n'aboutiront à rien : "Ya hna, ya ntouma, gouvernement dégage" (ce sera nous ou vous, gouvernement, dégage). Entre "Viva l'Algérie" et "Djeïch, chaâb, khawa, khawa", la marche a encore mis en cause la démarche de Gaïd Salah, qui tend à sauvegarder le système actuel et ses institutions.

M. EL BEY


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