Algérie

Le pot aux roses


Le pot aux roses
Après l'entrée en jeu des mercenaires en Syrie, on initie les enfants syriens, contre leur gré, à l'assassinat de sang-froid. Une récente vidéo diffusée sur Youtube montre un horrible show où un enfant syrien décapite un officier capturé dans la ville de Homs.
Dans cette vidéo, on y voit plusieurs rebelles syriens encourager l'enfant à couper la tête d'un soldat avec une machette, tandis que l'officier de l'armée est ligoté, gisant au sol, la tête contre un parpaing. On peut également voir le cadavre d'un autre corps sans tête, sans savoir si celui-ci fût également tué par cet enfant. Ce n'est pas la première fois que les rebelles syriens sont impliqués ou accusés de crimes. Dernièrement, l'organisation Human Rights Watch signalait dans son dernier rapport que des adolescents syriens âgés de 14 à 17 ans sont envoyés au combat par l'Armée syrienne libre. A l'exemple de Majid, 16 ans, enfant soldat de Homs, qui a déclaré à HRW : «J'avais une kalachnikov... J'ouvrais le feu sur eux aux postes de contrôle... pour les capturer et leur prendre leurs armes». Ce dernier a affirmé à HRW qu'il a participé aux combats contre l'armée de Bachar el-Assad. Recrutés par l'Armée syrienne libre (ASL) pour effectuer des missions diverses comme de la reconnaissance ou du transport de matériel militaire, certains adolescents auraient également mené l'assaut armes à la main. «Nous aidions l'ASL en leur apportant des approvisionnements de Turquie, des armes. Nous apportions des balles et des kalachnikovs. Tous les enfants les aidaient de cette manière. Nous étions dix au total, âgés entre 14 et 18 ans. Je connais les soldats de l'ASL, ce sont eux qui m'ont demandé de les aider comme ça. C'est ce que j'ai fait pendant quatre ou cinq mois», témoigne Raed, 14 ans. L'engagement des recrues ne prend pas en compte le critère de l'âge mais privilégie les compétences individuelles. «Les tâches qui te sont attribuées dépendent de toi, affirme Majid. Si tu es courageux, ils t'envoient combattre aux postes de contrôle. Ils nous ont appris à tirer, à démonter une arme et à la remonter, à viser une cible.» D'après le Centre de documentation des violations en Syrie, une ONG syrienne qui recense les morts et les détenus, sans précision de repère de date, au moins 17 enfants seraient morts au combat. D'après HRW, les garçons interrogés sont «issus de segments particulièrement vulnérables de la population syrienne». Et pourtant, par rapport au droit international, ces actes sont considérés comme des crimes de guerre. Obama and Co devraient quand même s'en préoccuper du moment que l'assassinat d'enfants émouvait le président américain et beaucoup de dirigeants de ces pays qui soutiennent les insurgés en Syrie. A moins qu'il y aurait une différence entre les enfants syriens, palestiniens et... américains ou israéliens.
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