Le poste de président du conseil constitutionnel vacant depuis deux mois Il s'est absenté à deux rendez vous importants, le 1er novembre et la prière de l'Aïd

Le président du conseil constitutionnel s'est absenté pour la deuxième fois consécutive des festivités nationales et religieuses. La première fois était à l'occasion de la célébration du 57ème anniversaire du déclenchement de la révolution nationale. Ce qui signifie que le mandat de Boualem Bessayeh est arrivé, officiellement, à terme, le mois de septembre dernier sans que le président Bouteflika ne désigne son remplaçant.
Le président Bouteflika a effectué la prière de l'Aïd Al Adha dans la grande mosquée d'Alger. Il a été accompagné par le président du Sénat, M. Ben Salah, le président de l'Assemblée Nationale Populaire, M. Abdelaziz Ziari, le premier ministre, A. Ahmed Ouyahia, dans l'absence de la deuxième personnalité de l'Etat, après le président du Sénat, le président du conseil constitutionnel, en mesure de prendre les fonctions du président de la République en cas de vacance de son poste, en vertu de l'article 88 de la Constitution, en l'occurrence, M. Boualem Bessayeh.
La vacance du poste de président du conseil constitutionnel vient d'être officiellement confirmée par l'absence de Bessayeh à deux reprises. Cela est un événement sans précédent dans l'Histoire de l'Algérie indépendante, c'est-à-dire, la vacance du poste de président du Conseil Constitutionnel pour une période estimée à plus d'un mois et demi dans que le président de la République ne désigne une nouvelle personnalité à la tête de cette institution.
Rappelons que l'article 164 de la constitution stipule que le conseil constitutionnel est composé de 9 membres dont trois désignés par le président de la République, y compris le président de cette institution, pour une durée de 6ans. La président de la République n'a, néanmoins, pas désigné un président à ce conseil dont le mandat du prédécesseur est arrivé à termes le 25 septembre dernier.