Parmi les problèmes du développement qui sont posés, il y a celui de l'extension de la ville, dicté par un besoin pressant résultant d'une croissance démographique hors norme.
Pour la petite histoire, cette ex-grande bourgade prend aujourd'hui l'allure d'une véritable métropole avec 340 000 habitants pour une superficie qui ne dépasse guère les 4000 ha (!) pour l'instant ; la preuve : ce n'est pas sans souci que l'administration fait des choix de terrains pour l'implantation de projets d'utilité publique. Il s'agira donc de chercher comment cette extension sera possible alors que Djelfa se trouve enserrée des quatre points cardinaux par une zone industrielle, des cantonnements militaires, un relief excavé, des forêts, des terrains privés, etc.Il est vrai que le PDAU de cette commune approuvé récemment par l'APW a, un tant soit peu, résolu la difficulté en préconisant des percées par quelques endroits. Néanmoins, la vitesse avec laquelle s'effectue ce formidable essor fera vite de défaire de leurs illusions les concepteurs de cette idée.La solution est donc à chercher ailleurs que dans des réponses palliatives, valables le temps d'un programme quinquennal, voire décennal au plus. Mais, là aussi, nos planificateurs vont sans doute buter sur une autre contrainte et pas des moindres, à savoir celle qui est liée à la nature juridique des terrains ! Bien que dans ce contexte l'on pense avoir résolu la question, simplement par le recours à l'établissement d'un plan d'occupation des sols (POS) au début de l'année 2000 sur des terrains privés. En effet, si la loi le permet, il n'en demeure pas moins que son interprétation au pied de la lettre pénalise toutes les parties concernées.Et pour cause, si tel était le cas, l'empêchement du propriétaire privé de disposer de son terrain à cause de projections théoriques et aléatoires, risque de durer une éternité. Mais, pour beaucoup d'autres terrains assujettis au POS, cela fait 8 ans que cela dure. En ce cas, il s'avère que cette alternative du POS est plus une contrainte inutile qu'un levier de développement ! Conscients du problème, le wali et le DUC qui vient d'introduire une demande de révision du POS auprès de sa tutelle en se basant sur des données actuelles, sont résolument décidés à y mettre fin.Effectivement, ce qui était valable en 2000 ne l'est plus en 2008 et les échos qui parviennent du ministère seraient, on ne peut mieux, favorables à la levée de cette contrainte.
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Posté Le : 14/07/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Abdelkader Zighem
Source : www.elwatan.com