Alors qu'ils comptent dans leurs rangs trois des meilleurs joueurs au monde, les trois sélections déçoivent à des degrés divers. Qui est à blâmer en premier lieu ' Le football est un sport collectif. Pourtant, le 19 novembre de l'année écoulée, ceux qui étaient présents dans l'enceinte du Solna, auraient juré du contraire. Durant la nuit en question, ce n'était pas la Suède et le Portugal qui s'affrontaient mais Zlatan Ibrahimovic et Cristiano Ronaldo. Vingt-deux joueurs étaient présents sur le rectangle vert, mais deux d'entre eux seulement ont su assurer le spectacle. Les deux joueurs en question sont de la trempe des plus grands, ceux que l'on qualifierait de classe mondiale. Rivalisant d'exploits et de coups de génie, ils se sont livrés un remarquable duel. Un duel qui a finalement tourné à l'avantage de Ronaldo, auteur de trois buts contre deux seulement pour Ibra. " Zlatan a fait tout ce qu'il pouvait, mais Ronaldo était un tout petit peu au dessus ", résumait au coup de sifflet final le Suédois Johan Elmander. Ce qui est dommageable c'est qu'il devait y avoir un perdant ce soir-là. Après la rencontre, avec le côté arrogant qu'on lui connait, Zlatan avait alors lâché : "une Coupe du Monde sans moi, ce n'est même pas la peine de regarder". Tout spectateur pouvait regretter que le plus beau des tournois planétaires puisse se disputer sans l'un des meilleurs et les plus extravagants avant-centres en activité. Ibrahimovic n'a cependant pas été la seule star à manquer le voyage au Brésil. Le Gallois Gareth Bale, le joueur le plus cher de l'histoire, a aussi dû regarder la compétition devant son poste télévisuel. Comment cela a-t-il pu se produire ' Par quel concours de circonstances, trois des meilleurs joueurs au monde ont été contraints de faire une croix sur le Brésil ' Etait-ce simplement à cause de la malchance du tirage au sort ' Ou en raison du niveau très relevé des qualifications dans la zone européenne ' Après tout, la Suède, dans sa poule, n'a été battue que par les futurs champions du monde allemands. Le Pays de Galles, par contre, n'avait pas cette excuse. Les " Dragons " ayant terminé avant-derniers dans un groupe qui comprenait la Belgique, la Croatie, la Serbie, l'Ecosse et la Macédoine. Certes, le Pays de Galles est composé majoritairement de joueurs évoluant en Championship (D2 anglaise), mais les hommes de Chris Coleman occupent actuellement la 29e place au classement FIFA, devançant notamment la Suède. Au vu de ce même classement, les deux sélections en question font partie des 32 meilleures équipes au monde. Pourtant, et en dépit de l'avantage que chacune d'elle a de pouvoir compter sur un joueur offensif phénoménal, elles n'ont pas pu s'inviter à la grand-messe internationale.
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Posté Le : 16/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Maghreb
Source : www.lemaghrebdz.com