Le pont de la Soummam fermé pour 6 mois: La ville «asphyxiée» par le tramway

La circulation automobile continue de donner bien des soucis aux responsables locaux qui n'arrivent toujours pas à trouver la meilleure solution à ce problème.

Transiter par le centre-ville relève souvent de la gageure, et les automobilistes n'oublieront pas de sitôt le calvaire du Ramadan, où il fallait souvent bien plus d'une heure pour s'extirper du dédale inextricable de la place de la Bréche et ses gigantesques embouteillages. Avec la fermeture, voilà un peu plus d'une année, du Boulevard Kaddour Boumeddous qui longe le stade Benabdelamalek, pour raisons de tracé du futur tramway, de nouveaux soucis pointent à l'horizon avec la fermeture dès le 7 octobre prochain du pont de la Soummam à hauteur de la caserne de la Protection civile sur un axe de très forte circulation.

 Cette fermeture de plusieurs axes de circulation a été décidée lors d'une réunion tenue récemment au niveau de la direction des Transports et qui a regroupé les responsables locaux, ainsi que ceux de l'entreprise «le métro d'Alger», maître de l'ouvrage. Une décision inévitable a été prise pour fermer ce tronçon par nécessité «impérieuse». Cette directive comporte également des instructions précises adressées à l'APC, aux responsables locaux de la Sûreté nationale et à la direction des Transports, pour application. En plus clair, la fermeture de ce tronçon se fera à partir du 7 octobre pendant dix jours pour la circulation de nuit dans un premier temps. Après cette première période, ce sera une fermeture qui devrait durer six mois.

 Afin de ne pas perturber sévèrement la circulation à Constantine, une déviation a été prévue à cet effet. Les automobilistes seront obligés d'aller jusqu'à la cité Boussouf et parcourir ainsi une distance supplémentaire de plusieurs kilomètres. Tous les usagers de cette déviation seront aidés par une signalisation horizontale et verticale pour la sécurité sur tout ce parcours, qui est en cours d'installation. Les responsables de «Métro d'Alger», maître de l'ouvrage, se disent conscients de tous ces désagréments et en réfèrent à l'esprit civique de tous les usagers de la route, comptant, disent-ils, sur leur totale compréhension.