Si la RN12 a été rouverte, il n'en demeure moins que plusieurs axes routiers restent fermés à cause des effondrements.Après plusieurs jours de fermeture, la RN12 reliant Tizi Ouzou à Alger a été rouverte à la circulation ce samedi au soir. Le pont qui menaçait de s'effondrer au niveau de la ville de Draâ Ben Khedda vient d'être réparé. L'opération qui a été réalisée par les services techniques de la wilaya et qui a permis la remise en service de cette voie a été d'une rapidité extrême, contrairement à l'habitude.
En effet, pendant deux jours, les automobilistes ont vécu un enfer. La densité du trafic sur cet important axe routier qui relie plusieurs wilayas a contraint les responsables locaux à vite y remédier. A signaler toutefois que les citoyens ne s'attendaient guère à le voir reprendre du service dans d'aussi brefs délais.
Par ailleurs, si la RN12 a été rouverte au grand bonheur des citoyens, il n'en demeure pas moins que plusieurs axes routiers ont montré leurs limites à l'occasion des dernières intempéries. Toute la région est restée, durant deux semaines, dans un enclavement total.
La réouverture de ces chemins ne doit cependant pas faire oublier que ces infrastructures ont subi des dommages considérables.
Le pont que l'on vient de réparer à Draâ Ben Khedda n'est qu'un prélude à d'autres inconvénients qui n'attendent qu'une occasion pour se produire.
En fait, une virée à travers les communes permet amplement de tempérer les ardeurs et l'optimisme des responsables. La majeure partie des routes ont subi des dommages encore visibles. Les ponts sont bouchés par la boue à travers plusieurs axes routiers locaux.
Le cas est similaire dans les routes à grande circulation. Au niveau de l'entrée Est de la ville de Tizi Ouzou, le lieu dit «la briqueterie» a souvent été fermé lors des intempéries. Jusqu'à présent, malgré les travaux qu'il a subis, les voies d'évacuation des eaux pluviales s'embourbent à chaque averse. Le constat est quotidiennement fait par les usagers de la ville de Tizi Ouzou. Les rues et ruelles sont quasiment inondées dès que les pluies tombent. La situation est générale dans toute la ville de Tizi Ouzou et les autres petites villes.
Il semblerait que la planification dans les opérations d'urbanisation est quasiment absente depuis des décennies. Preuve en est que les citoyens constatent avec amertume les résultats des travaux d'amélioration urbaine effectués à travers les communes.
A Ouaguenoun, la circulation au niveau du chef-lieu est devenue un enfer après justement la réalisation de ces travaux. C'est une mascarade qui s'est faite en lieu et place de l'amélioration.
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Posté Le : 27/02/2012
Posté par : archives
Ecrit par : Kamel BOUDJADI
Source : www.lexpressiondz.com