Le Polisario demande un libre accès du HCR aux territoires occupés Sahara occidental

Le problème du libre accès du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) aux territoires sahraouis occupés par le Maroc a été soulevé, mercredi dernier, à Genève, par le Front Polisario, lors de la 3e réunion d'évaluation du programme des mesures de confiance au Sahara Occidental entre les deux parties au conflit (Maroc et Front Polisario), en présence des délégations des deux pays observateurs (Algérie et Mauritanie) ainsi que d'une représentation de la Minurso. Pour la partie sahraouie, il est temps que cessent les entraves qui empêchent l'application harmonieuse des mesures agréées dans le programme d'action, notamment la privation de certaines personnes de leur droit de visite. Ainsi, le Polisario a appelé à ce que cessent la surveillance policière des visiteurs par le Maroc ainsi que les tracasseries et autres provocations au cours des entrées et sorties du territoire. Dans son intervention, le Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Antonio Guterres, a souligné qu'« il n'y a pas de solution humanitaire à un problème politique ». Tout en appelant à « une sensibilisation par tous les moyens des donateurs pour la poursuite de ce programme humanitaire », il a mis en relief les résultats enregistrés au niveau des échanges de visites et des séminaires et encouragé les parties à continuer leur soutien au HCR en vue de l'application du programme des mesures de confiance dans son intégralité. Concernant le courrier et les échanges téléphoniques, il a été prévu lors de cette rencontre que le HCR envoie, avant la tenue de la prochaine rencontre (juillet 2013), une équipe sur le terrain pour étudier les possibilités d'utiliser l'Internet comme moyen de communication entre les familles sahraouies séparées depuis 1975.