Le point sur la santé avec les responsables du secteur

ontrairement à ce qui a été annoncé, ce n'est pas un conseil de wilaya dédié à la santé qui a été organisé. C'est une réunion d'évaluation des recommandations faites lors du conseil du 3 octobre qui lui a été consacrée. D'ailleurs, parmi les recommandations arrêtées, il y a l'importance que doit accorder le secteur au développement de la santé de proximité. Ainsi, pour le wali, il est plus que nécessaire de voir la plage horaire de certaines structures de santé de proximité passer des 8 heures administrées à 18, voire 20 heures, pour assurer une meilleure prise en charge des malades. Comme il a instruit le directeur de la santé de doter les polycliniques, notamment celles éloignées des établissements publics hospitaliers (EPH) des chefs-lieux de daïra, en moyens humains et matériels conséquents, notamment en ambulances pour l'évacuation des malades. Autre directive du wali, la rentabilisation et l'optimisation de la polyclinique de la nouvelle-ville, en la dotant d'un service des urgences médicales pour juguler quelque peu la pression exercée sur le CHU Nédir-Mohamed. L'autre point qui a retenu l'attention du wali est relatif à l'EHS de gynéco-obstétrique qui ne cesse de faire couler beaucoup d'encre. Cet établissement spécialisé vient ainsi d'être doté d'une unité de réanimation composée de deux lits médicalisés et équipés en matériel de soins intensifs, en plus de l'affectation, par le CHU, d'un maître-assistant pour l'encadrement des résidents et internes, intégrés dans le pool de garde. Enfin, en matière de renforcement des 19 structures sanitaires que compte la wilaya de Tizi Ouzou, le DSP a annoncé l'affectation de 490 paramédicaux issus des promotions de 2013. Au chapitre de l'environnement qui fait débat, et en matière de prise en charge des déchets hospitaliers, des conventions d'élimination des Dasri (déchets d'activités de soins à risques infectieux), le dossier a été mis à jour avec des partenaires privés pour les cliniques privées. Pour ce qui est des structures sanitaires publiques, on apprend que des conventions ont été adressées à la direction du CHU Nédir-Mohamed pour examen. Il est à signaler que cette structure dégage, à elle seule, près d'une tonne de Dasri par jour.